dimanche 1 octobre 2017

Mes films de septembre: Seven sisters / Otez-moi d'un doute

De ce mois de septembre, je retiens surtout Seven Sisters de Tommy Wirkola. Nous sommes en 2073 et la politique de restriction des naissances n'autorise qu'un enfant par famille. Quand Terrence Settman découvre que sa fille, morte en couches et avec qui il était fâché, laisse sept bébés à sa charge, il lui faut être ingénieux pour les préserver toutes. Lorsque vient le moment d'aller à l'école, il leur apprend qu'elles sortiront toutes un jour par semaine, sous couvert de la même identité, Karen Settman. Devenues adultes, Lundi disparaît et c'est toute une machine bien huilée qui se bloque. 
Je me suis complètement laissée prendre par l'univers de ce film et tous ceux autour de moi qui l'ont vu l'ont aussi beaucoup aimé. Les acteurs sont tous excellents, de Glenn Close à William Defoe (dont je suis pourtant loin d'être une fervente admiratrice), les performances des deux actrices qui jouent les sept sœurs sont assez époustouflantes, que ce soit Noomi Rapace qui la joue adulte (mais depuis qu'elle a interprété Lizbeth Salander, on connait son talent) ou Clara Read qui la joue enfant. Une bonne surprise pour moi donc. 
Sortie: 30 août 2017



Je ne serais pas allée voir Ôtez-moi d'un doute  de Carine Tardieu si une amie ne m'en avait pas dit du bien. Erwan est démineur en Bretagne. Veuf, il vit avec sa fille qui attend un enfant d'un homme dont elle prétend avoir été trop ivre pour se souvenir de son identité. En voulant vérifier si sa fille n'est pas porteuse d'une maladie présente dans la famille de son père,  Erwan apprend par un test ADN que celui qui l'a élevé n'est pas son père biologique. S'ensuit donc deux histoires tissées sur le même thème. J'ai passé un moment agréable avec ce film, François Damiens sait rendre ces personnages de pères attachants, il nous l'avait déjà prouvé avec Les Cowboys. Et je crois que je suis en train de me réconcilier avec Cécile de France, que je n'aimais pas mais qui ne me déçoit plus depuis La belle saison (que j'ai d'ailleurs envie de revoir). Il ne faut pas attendre trop de cette comédie très prévisible mais on y rit et on y pleure. J'ai particulièrement apprécié la jeune Alice de Lencquestaing, repéré dans Frantz d'Ozon. 
Sortie: le 6 septembre 2017. 

                                           
Merci à mon inlassable compagne de cinéma du dimanche. 
Au programme du mois prochain: Detroit et Knock (c'est le programme minimum, celui pour lequel j'ai déjà mes places)




12 commentaires:

  1. Je n'ai pas vu le premier, mais j'ai vu "Otez-moi d'un doute" et j'ai aimé, j'ai passé un bon moment, avec des instants d'émotion. Ce n'est pas un grand film certes, mais il est bien joué et pas méchant.

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  2. J'ai laissé passer " Ôtez-moi d'un doute ", en revanche je note " Seven sister ", curieuse ! Deux films aussi pour moi en septembre, sans grand coup de coeur même si je ne regrette pas ( j'ai prévu un billet récap mensuel également, à ta façon je m'en rends compte aujourd'hui, ce sera pour lundi soir je pense ).

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    1. Pareil pour moi, ce ne fut pas un grand mois de cinéma.

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  3. Le premier me plaît bien. Ce doit être un exploit pour les comédiennes d'interpréter tous ces personnages.

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    1. D'une certaine manière, ça l'est, oui, même si les différences entre les rôles ne se font pas dans la nuance.

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  4. Je partage tes deux avis. Je suis vraiment conquise par Noomi Rapace, j'ai trouvé le scénario de ce film plutôt original. Et ôtez-moi d'un doute j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est un peu feel good et les ficelles sont grosses mais ça fait du bien, et puis moi de toute façon je suis totalement acquise à la cause de Cécile de France, et puis j'aime aussi beaucoup François Damiens.

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    1. Moi je ne suis pas totalement acquise à sa cause mais plus elle vieillit, plus elle a un style camionneur qui m'amuse.

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  5. J'ai beaucoup aimé "Otez-moi d'un doute" pour le jeu de ses acteurs principaux et aussi de Guy Marchand que je n'avais plus vu depuis longtemps au cinéma et que j'ai trouvé très touchant dans son rôle de père.

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  6. D'ailleurs, dans le Masque et la Plume, il ne le trouvais pas crédible en pêcheur sur un chalutier et je ne suis pas d'accord.

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  7. Je n'ai pas trop apprécié Seven Sisters.
    Par contre Ôtez moi d'un doute m'a complètement embarquée.
    Et moi contrairement à toi, j'ai toujours aimé Cécile de France.

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    1. Seven Sisters est un film plutôt clivant, contrairement à Otez-moi d'un doute, plus violent peut-être (même si j'ai pris la violence au second degré et que ça m'a souvent fait sourire).

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