dimanche 30 août 2015

Et si...

Si je voulais acheter des romans de rentrée, je choisirais parmi ceux-là:

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Toni Morrison et Arnaldur Indridason n'y figurent pas, non pas faute d'envie mais parce que le premier me sera bientôt prêté par une amie et le second vient d'arriver entre mes mains. 
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Et si je ne choisissais pas parmi les romans de la rentrée, il reste ces envies-là: 
Les heuresBonbon PalaceLa grande course de FlanaganRésultat de recherche d'images pour "raphaelle riol ultra violette"

Et si vous deviez choisir des romans de la rentrée, quels seraient vos choix?

jeudi 20 août 2015

En toute subjectivité: Le rire du grand blessé de Cécile Coulon

1075 se sentit comme tous les citoyens qu'il surveillait. Coincé. Un chaton tenu par la peau du cou, le nez dans ses propres excréments pour lui apprendre à chier au bon endroit. 

Quand on tient un blog, on s'efforce d'être objectif par rapport aux livres qu'on commente. Mais la vie étant ce qu'elle est (telle une boîte de chocolat, comme dirait la maman de Forrest) et le blogueur n'étant qu'un être humain, il arrive que des liens se créent entre blogueurs et attachés de presse ou entre blogueurs et écrivains, floutant ainsi les frontières bien définies du début. 

J'aurais pu choisir de ne pas chroniquer Le rire du grand blessé qui sort chez Points aujourd'hui. Ce fut mon choix sur mon premier blog pour Le coeur du Pélican. J'aurais pu choisir aussi de taire ma subjectivité. 

La quatrième de couverture du Rire du grand blessé, que j'ai lu au bord d'une piscine chypriote, rappelle Fahrenheit 451. Mais ce roman d'anticipation n'est pas une pâle copie de ce qu'on a pu lire avant lui. Cécile a su y créer une atmosphère originale, dans un monde où les romans n'ont plus d'identité propre, où ils doivent à tout prix appartenir à une catégorie définie et servir de drogue de substitution. 1075 est un agent qui doit son salut à son analphabétisme. C'est ainsi que sont choisis les agents qui protègent la population des débordements lors des Manifestations à Haut Risque que sont les lectures publiques. Et pour les analphabètes, c'est une chance inespérée, la seule d'ailleurs, de s'en sortir.
Ce roman est celui que je préfère parmi ceux de l'auteure. On y retrouve son don pour les métaphores, pour créer une atmosphère, sa passion pour la course et pour la lecture. On découvre aussi un personnage froid en apparence mais dont on perçoit les failles, ce qui nous permet de nous y attacher. Un personnage dont on ne peut oublier qu'il eût un prénom avant de devenir un numéro. 

L'avis objectif et néanmoins tout aussi enthousiaste de ma copine Laure et celui peut-être moins objectif de Mind The Gap, grand fan de Cécile. Je vous renvoie à l'entretien mené par mes élèves et publié chez Philisine du temps de mon itinérance. 

Publié chez Viviane Hamy le 22/08/2013
Publié chez Points le 20/08/2015- 136 pages
crédit photo (du bas): Isabelle Lévy-Lehmann pour Le Monde (22/07/15)

A conseiller à  ceux qui n'en peuvent plus de l'auto-fiction.
Merci à celle qui m'a offert la version poche. 
Et un second merci à Galéa sans qui ce blog n'existerait pas. 

Moi par (six) mois

En juillet, je publiais ici le résumé des six premiers mois de mon année. Il fallait bien une suite, la voici donc. Une suite, mais aussi ...