J'avais prévu de vous mettre de belles photos de la côte normande, de la Bretagne, de Stockholm pour vous annoncer ma pause estivale. Ce billet ne sera qu'une immense pensée pour ceux qui souffrent, parce qu'on a nous aussi connu cette fois-ci et/ou celle d'avant la peur de ne pas revoir quelqu'un qui était (presque) au mauvais endroit au mauvais moment. Et qu'on n'arrive presque plus à se réjouir quand les nouvelles arrivent enfin, finalement bonnes. Parce que nous ne sommes plus immunes à la peine à des autres, parce que l'autre peut être nous, demain et qu'on ne peut plus faire l'autruche et l'ignorer.
Si ce qui s'est passé à Nice pouvait enfin faire réfléchir les médias et les utilisateurs des réseaux sociaux qu'il faut vraiment stopper cette escalade de rumeurs et de commentaires inutiles, on pourrait peut-être cesser d'ajouter la honte à la douleur. Parce que chaque événement nous tue à petit feu, que nous restera-t'il quand nous aurons perdu la dignité? Celle de ne pas surenchérir, de ne pas mettre tout le monde dans le même panier et de ne pas se rejeter les fautes les uns sur les autres.
Si ce qui s'est passé à Nice pouvait enfin faire réfléchir les médias et les utilisateurs des réseaux sociaux qu'il faut vraiment stopper cette escalade de rumeurs et de commentaires inutiles, on pourrait peut-être cesser d'ajouter la honte à la douleur. Parce que chaque événement nous tue à petit feu, que nous restera-t'il quand nous aurons perdu la dignité? Celle de ne pas surenchérir, de ne pas mettre tout le monde dans le même panier et de ne pas se rejeter les fautes les uns sur les autres.