dimanche 4 décembre 2016

Comme il vous plaira / As you like it de William Shakespeare

Rosalind vit à la cour avec sa cousine Célia et son oncle, le Duke Frederick qui a dépossédé le père de Rosalind, qui lui, vit désormais dans la forêt d'Arden. De son côté, Orlando est frustré du manque d'éducation que lui donne son frère aîné qui, à cause du système de primogéniture (tant décrié par Jane Austen), a hérité de tous les biens familiaux. Quand Rosalind est à son tour bannie par son oncle, elle se retrouve dans la forêt d'Arden et son chemin croise celui d'Orlando. C'est le coup de foudre. 

Si les pièces de Shakespeare ne se résument pas à leur intrigue, je dirais que c'est encore plus prononcé avec les comédies. J'ai retrouvé une version de cette pièce dans ma bibliothèque, ce qui signifie que je l'ai étudiée à la fac (du moins, ça devrais le signifier); or, en (re)lisant cette pièce, "nothing rings a bell". Mes pièces préférées de Shakespeare (Romeo and Juliet, The Mechant of Venice et Macbeth), dont j'admire la virtuosité à jouer avec les thèmes et les mots sont celles que j'ai étudiées parce que Shakespeare ne s'appréhende pas facilement, en tout cas par moi. Je n'ai jamais lu ses pièces en français et j'ai beau être prof d'anglais, la langue demande un travail de réflexion. Mais il me faut aussi une adaptation ou une représentation pour apprécier la pièce parce que je n'aime pas lire le théâtre (je le fais pour Shakespeare mais il me faut un complément). J'ai donc l'intention de voir l'adaptation de mon chouchou Kenneth Branagh, même si As You like it au Japon me fait un peu peur (à cause des sumos ?). Cette pièce se centre sur les jeux de l'amour avec une multiplicité de couples et de variations sur le discours amoureux allant du pétrarchisme au cynisme mais aussi sur la théâtralité puisque Rosalind, joué par un acteur garçon comme c'était alors l'usage, se travestit en garçon pour éduquer Orlando à l'amour et ainsi déguisée, fait se pâmer d'amour la bergère Pheobe. Et puis il y a cette langue inimitable. Je ne suis pas sensible à tout le théâtre Shakespearien, j'ai tenté sans succès de comprendre Love Labour Lost et The Tempest, pourtant étudiée en cours, ne m'a pas enthousiasmée. Mais cette comédie, incroyablement riche et qui a nécessité que je l'apprivoise, m'a finalement séduite. 

10 commentaires:

  1. Ce n'est pas ma préférée, j'ai trouvé que certains passages étaient obscurs car je ne connaissais pas assez bien certains éléments du contextes. Je préfère de loin Le roi Lear !

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    1. Je n'ai jamais lu ou vu Le roi Lear, il faut que je le fasse.

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  2. J'ai passé pas mal de temps avec Shakespeare il y a deux ou trois ans (je ne sais plus si j'avais eu le temps de chroniquer mes lectures). Mais c'était surtout les tragédies et les pièces historiques. Il va falloir que je e lance dans les comédies. Ce que dit fait très envie.

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  3. La tempête ne m'avais pas plu non plus. Mais j'avais adoré Hamlet.

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  4. Je ne l ai pas lu non plys mais tu me tentes bien.

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  5. Je suis une inconditionnelle de Shakespeare encore que j'ai du mal à lire ces pièces historiques (mais je me soigne grâce à mon challenge Shakespeare). j'ai lu Richard III et j'ai eu la chance de voir la pièce la même année au festival d'Avignon où je vis. J'aime beaucoup la Tempête mais le sens n'est pas évident.
    As you like it au Japon?

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    1. Je viens de recevoir le DVD, j'ne parlerai quand je l'aurai vu.
      La Tempête me paraît assez proche de celui-ci dans la mise en abyme de la théâtralité.

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