"A part la mort, l'argent, Israël et la météo, on peut parler de tout, précisa Henrietta.
- Si ce sont les sujets que tu refuses d'aborder, les miens sont la pornographie, l'humiliation, les hommes et la technologie."
Henrietta est une veuve septuagénaire qui découvre que la girouette qui est un jour tombée du toit de sa maison vaut pas mal d'argent, dans un moment où elle en a justement besoin. Mais quand vient le moment de la vendre, elle ne la retrouve plus. Dans le même temps, le livre érotique qu'elle a publié et depuis, toujours tenté d'oublier ressort. Sa fille Oona est fraîchement séparée de son mari Spencer et entame une liaison avec son thérapeute. Quant à Lydia, la fille d'Oona, elle est mise à pied quelques jours pour une histoire de photo d'elle nue.
Ce roman est donc l'histoire de trois générations de femmes qui se débattent dans des problèmes qui les dépassent, sauf peut-être pour Ooona qui semble penser qu'elle les a surmontés alors qu'elle va découvrir que ce n'est pas tout à fait le cas. C'est aussi un roman sur la difficulté inter-générationnelle à communiquer. Je pense que cela plaira à de nombreuses lectrices mais j'avoue que je m'y suis un peu ennuyée, d'autant que le style est assez plat. Quelques scènes entre le père et la fille sont néanmoins à sauver.
Publié le 3 mai 2017 chez Albion Michel.
Merci à Babelio. Je ne suis pas sûre de conseiller ce roman à qui que ce soit. Kathel est bien plus positive.
Je n'ai pas du tout aimé non plus! J'en parlerai bientôt... Pour moi, la construction a sauvé (un peu) la mise, sinon... rien de transcendant!
RépondreSupprimerAh je suis contente de voir que je ne suis pas la seule.
SupprimerLe genre de roman que j'essaierai à la bibli, à l'occasion.
RépondreSupprimerJe ne pousse pas.
SupprimerPareil pour moi, pourtant ce roman avait tout pour me plaire a priori. J'en parlerai bientôt.
RépondreSupprimerMoi aussi et je crois que j'avais lu de bonnes critiques anglo-saxonnes.
SupprimerEt encore une toile de Hopper en couverture ! Mazette, c'est une mode ou quoi ?!?! :)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet artiste, mais là, ils vont nous le faire détester à force de le mettre ainsi à toutes les sauces ! Rha là là, les éditeurs !!! Marketing, marketing. Mais bon.
Sinon, absolument rien à voir, mais grâce à toi, j'ai lu mon premier Choplin (Le héron de Guernica). J'ai tellement aimé que je n'arrive pas à écrire de billet ! :) Plus tard peut-être, quand les émotions se seront un peu adoucies. C'était vraiment vraiment vraiment intense. Merci.
Je suis d'accord, ça finit par lasser.
SupprimerJ'allais faire exactement le même commentaire que ci-dessus (à propos de Hopper...) ! L'association des termes "style" et "plat" suffit à me dissuader !
RépondreSupprimerJe m'en doute un peu. ;-)
SupprimerAh dommage ! Je ne suis pas très histoires inter-générationnelles mais là, ça semblait plutôt prometteur au vu du résumé.
RépondreSupprimerC'est ce que je pensais aussi.
SupprimerPas du tout pour moi celui-ci je crois.
RépondreSupprimerTu peux l'oublier.
SupprimerQuelques scènes à sauver seulement ? Ca fait peu.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé aussi. ;-)
SupprimerMoi j'aime bien retrouver Hopper ici et là. Par contre le titre ne me tente pas.
RépondreSupprimerCe n'est pas la peine de s'attarder sur cette couverture-ci.
SupprimerJe pense que je vais m'en passer.
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