Il s'est fini dimanche ce beau festival et je vais vous l'avouer, il m'a tellement plu que j'ai eu un petit serrement au cœur à la fin de la dernière manifestation à laquelle j'ai assisté. Je garderai de cette année trois grands temps forts. Il est possible que les pièces passent un jour près de chez vous, n'hésitez pas à y aller.
- Bovary de Tiago Rodrigues, avec entre autres Jacques Bonnafé, vu le 28 mars à Rouen. J'ai très envie de continuer à découvrir ce que fait ce directeur du théâtre de Lisbonne.
- La manifestation sur un texte d'Antoine Choplin avec Denis Bernet-Rollande qui a mis en scène et joué le spectacle, vu le 28 avril à Envermeu. Le repas qui a suivi, partagé avec l'auteur et le comédien a rendu cette soirée encore plus belle.
- Le véloulipo le 29 avril à Saint Aubin les Cauf. Sous la direction de Frédéric Forte, Paul Fournel
que j'ai toujours tant de plaisir à retrouver, Eduardo Berti, Jacques Jouet et Olivier Salon, cinq groupes de cyclistes ont fait travailler leur méninges tout en pédalant. Pendant que certains s'essayaient aux sonnets, nous avions la tâche de confectionner des haïkus. Eduardo Berti, notre chef de troupe, avait eu la bonne idée de nous demander d'en faire quelques-uns en chaînes. Nous devions reprendre le dernier vers composé par l'un des nôtres. C'était drôle de voir tout le monde scander les pieds 5/7/5 sur les guidons. Drôle et presque émouvant. Voici l'un des nôtres, écrit donc par l'équipe rouge composée de Dominique, Antoine, Angélique, Grégory (que je remercie d'avoir rassemblé nos travaux), Pili, Béa et moi-même. Celui-ci, je l'ai commencé avec le "cul" d'Antoine, ce n'est certes pas correct de le dire mais c'est la pure vérité. Et si ton cul pleure
Il est tellement content
D'être enfin musclé
D'être enfin musclée
Oh rêve illusoire
Mais pédale, pédale, pédale!
Mais pédale, pédale
Pas à toi de décider
J'aime être à l'arrêt.
J'aime être à l'arrêt
Nez au vent, goûter l'air du temps,
Me laisser porter
Me laisser porter
par la paume des vents de mer
Livre sans parole.
Ce fut un très beau moment de partage et de voir, lors de la restitution finale, des enfants, des moins jeunes, des femmes mais aussi beaucoup d'hommes faisait chaud au cœur. Si mes co-équipiers passent par ici, qu'ils sachent à quel point j'ai aimé partager ce moment avec eux. Un autre membre rouge en avait parlé ici et là.
Concentration maximale chez les rouges (photo d'Eduardo Berti) |
Un immense merci au festival Terres de Paroles, aux auteurs, acteurs et metteurs en scène et à mes partenaires de jeu, que ce soit sur un vélo, sur un coin de nappe proustienne ou dans la salle d'un spectacle.
A conseiller à tous, sans modération.
Je vois que tu en as bien profité ; j'en ai fait nettement moins que toi, mais j'ai apprécié également. J'aime beaucoup la succession de haïkus.
RépondreSupprimerC'était une très bonne idée, les haïkus, ça convient très bien au rythme du pédalage, je trouve.
SupprimerJ'ai bcp aimé Bovary aussi, vu il y a quelques semaines à Belfort !
RépondreSupprimerDonc ça tourne encore, tant mieux!
SupprimerJe passe par là... Merci pour les liens et cette aprèm' partagée !
RépondreSupprimerVoire même le week-end partagé! ;-)
SupprimerOn sent dans ton billet les émotions encore toutes fraîches, ça nous donne l'impression de participer. Merci !
RépondreSupprimerEt tu as partagé un repas avec Antoine Choplin ? Je l'avoue, je suis jalouse ! :)
Je le mentionne dans l'unique but de vous rendre jalouses!
Supprimerpo&tiser en pédalant ... faut le faire !
RépondreSupprimerEt donc, le vélo pas sur sa béquille...:D :D
Et non, toujours couché, ce vélo!
SupprimerEt bien je vais te dire la même chose que toi pour Rennes, dommage que ce soit si loin !
RépondreSupprimerIl y a tant des festivals qui nous font envie en France. On ne peut qu'espérer que les politiques n'oublient pas l'importance de la culture.
Supprimer