jeudi 25 février 2016

Ca vous tente une petite balade dans le Lot?

Je ne connaissais le Lot que l'été. C'était déjà très agréable mais le découvrir vidé des touristes (dont je fais bien sûr partie, je ne suis pas à une contradiction près) fut bien différent. Voici donc quelques souvenirs visuels et gustatifs:


Côté gustatif, je vous recommande deux restaurants très différents: l'auberge de Laparrot, à 15 mn de Figeac, fréquentée par des artisans qui pour 12,90€ vous fournit soupe, entrée, plat, fromage, dessert et quart de vin avec un accueil discret mais charmant (attention, vous n'aurez pas le choix des plats en semaine mais vous pouvez leur faire confiance) et Le gourmet Quercynois, à Saint Cirq Lapopie, l'un des seuls restaurants ouverts en ce moment qui vous offrira des mets raffinés pour un prix raisonnable.

Merci à celle qui m'a conviée à passer ces quelques jours près d'elle.
A conseiller aux amoureux du calme et de la nature. 

mardi 23 février 2016

Les âmes et les enfants d'abord d'Isabelle Desesquelles

J'arpente Venise l'insondable, ses infinis où revenir. Venise ressemble à ces voeux que l'on fait depuis l'enfance. A un moment, qu'importe le voeu, seul compte de vouloir encore le faire, ne pas oublier ce qu'on a voulu le plus. 


C'est à Venise que commence ce récit car c'est là que la narratrice croise une déshéritée qui la hantera et qui s'incarnera dans chaque déshérité qu'elle croisera dans les années à venir. Dans ces adolescentes qui font les poches des touristes allemands, dans cet homme posté chaque matin devant la boulangerie, à la fois si familier et si différent de nous. Parce que cette narratrice, bien sûr, c'est moi et très probablement, vous. 
J'ai ouvert ce livre et j'y ai trouvé un écho aux réflexions qui avaient suivi ma lecture d'Evangile pour un gueux. Nous sommes tous confrontés à la pauvreté ; nous lisons tous des livres, regardons des films qui dénoncent l'indifférence face à cette pauvreté. Nous nous indignons et vient le moment où l'introspection est nécessaire. Mais que fais-je, moi, pour changer ça? Et si on est honnête, très souvent, la réponse est rien. Bien sûr, on donne parfois quelques pièces pour faire face à des regards implorants, on fait l'effort de regarder, de se rappeler qu'on a affaire à une personne, et puis surtout, on inculque à nos enfants qu'ils sont comme nous, ces pauvres gens. Ils n'ont pas eu de chance dans la vie, ils sont nés au mauvais endroit sans doute. Et ça, c'est notre fierté, on ne change pas le quotidien de ces gens mais on inculque la tolérance à nos enfants. Bon, parfois, on se dit que quand-même, on aimerait bien que ceux qu'on aide fasse bon usage de notre argent : qu'il s'achète du  salé et non du sucré parce que quand-même, le but, c'est de survivre, pas de se faire plaisir! Et puis, entre le touriste allemand et la roumaine qui lui fait les poches, notre choix est vite fait tout de même! 

Ce constat est le mien, le vôtre sans doute et celui de la narratrice. On fait du mieux qu'on peut, finalement ce mieux est moins qu'une goutte d'eau dans un océan. On apprend à vivre avec ce rien qui pèse lourd sur la conscience. Je suis loin d'être la première à parler de ce texte avec enthousiasme, Yv, Mirontaine, Martine et Miscellanées l'ont fait avant moi. Isabelle Desesquelles écrit ce que nous pensons si nous décidons d'être honnête mais elle écrit comme nous serions incapable de le faire. Ce récit  n'est pas un jugement, c'est un constat. Mais ça fait mal. 

Publié chez Belfond en Janvier 2016- 10 € - 96 p.


dimanche 21 février 2016

Et si...

Et si on écoutait D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan (la grande chouchoute de Mind The Gap) lu par Marianne Epin?

Delphine, le personnage de ce roman, est l'auteure d'un roman qui fut un immense succès. Ce roman est sorti depuis un moment quand Delphine rencontre L. lors d'une soirée. Elles se lient assez vite et L. va prendre une part grandissante dans la vie de Delphine sans que jamais elle ne rencontre son compagnon François ou ses enfants.

Voilà tout ce que je peux dire de l'intrigue sans trop en dévoiler. Je vais être honnête, si ce roman n'avait pas figuré dans la liste du prix Audiolib, je ne l'aurais ni lu, ni écouté. Si j'avais trouvé la lecture de Rien ne s'oppose à la nuit agréable, il m'avait laissé un goût amer de voyeurisme. Je sais que peu de lecteurs ont partagé cette impression, peut-être même fus-je la seule lectrice à ressentir cela. J'ai trouvé quelques moments longuets dans ce livre mais je l'ai trouvé agréable à écouter. Je suis persuadée que j'aurais eu davantage de mal à le lire mais je me suis retrouvée dans de nombreuses réflexions, un peu comme si j'écoutais des chroniques radiographiques  sur la panne de la page blanche, la part de la fiction et de l'auto-fiction, Ivan Lendl (eh oui, c'est mon point commun avec Delphine et L., j'ai été fan de Lendl). Je ne sais pas si c'est le format qui m'a donné cette impression de découpages en petites tranches mais c'est ce qui m'a plu. Mais c'est en fait la troisième partie qui fait l'unité de ce roman, qui est la clé de tout. Et là, j'ai eu envie de dire bravo. Bravo d'avoir fait un pied de nez à son roman précédent, parce que pour moi, ce roman est avant tout cela. Bravo pour le travail sur l'intertextualité. Je me suis posé la question du plagiat de la fameuse page 113 de Sukkwan Island alors même que je ne l'ai pas lu (justement parce qu'on m'avait raconté ce qui s'y passait), j'ai pensé à Misery de Stephen King. J'ai aimé son travail sur les doubles de l'auteur. Et puis, elle joue avec tout, même avec son amoureux dans ce roman et moi, ça m'amusée. 
Me voici donc réconciliée avec Delphine de Vigan. J'ai un petit bémol concernant la lectrice. Elle lit bien, rien à dire là dessus, mais je n'ai pas réussi à m'habituer à sa voix. Peut-être avais-je besoin de la voix de l'auteure sur ce texte dont le personnage se prénomme Delphine? L'entretien avec l'auteure est très intéressant. A noter que le choix de l'initiale L. est parfait pour l'oral. 

Sylire a aussi trouvé que le format audio était parfait. 

  • Date de parution : 04 Novembre 2015
  • Durée : 8h56
  • Prix Renaudot 2015- Prix Goncourt des lycéens 2015 (et j'imagine comment les entretiens avec l'auteure au sujet de ce roman précisément ont dû les passionner). 

mardi 16 février 2016

Evangile pour un gueux d'Alexis Ragougneau

Sept mois que j'attends d'avoir un coup de coeur littéraire et le voici, mon petit bijou! Quand en 2014, j'avais lu La Madone de Notre-Dame du même auteur, je m'étais dit qu'il manquait un petit quelque chose mais que ce premier roman était prometteur. Après avoir tourné la dernière page d'Evangile pour un gueux, j'espère juste qu'il parviendra à renouveler l'exploit. Oubliez qu'il est dans la collection Chemins nocturnes, et donc associé pour beaucoup au polar. Oubliez parce que ce roman, c'est un roman noir, certes mais c'est tout simplement à la fois un bijou dans l'écriture et dans l'utilisation des symboles et des métaphores. Et peu importe que vous n'ayez pas lu La Madone de Notre-Dame, ça ne gâchera pas du tout votre plaisir. 

On retrouve le père Kern qui, dans le premier tome, officiait à Notre-Dame. Ce temps-là est révolu. Il n'est pas au mieux de sa forme, ni physiquement, ni moralement. Quand on repêche le cadavre de Mouss, SDF qui a investi Notre-Dame il y a peu, le juge Claire Kauffman l'oblige à sortir de sa tanière. 

Il est toujours difficile de rendre hommage à un roman qu'on sent parfait. Car pour moi, il n'y a pas une fausse note ici.  Alexis Ragougneau revisite Victor Hugo à sa manière, parce qu'il y a du Victor Hugo moderne dans la description de sa galerie de personnages peuplée de ceux que la vie a maltraités :
Il voyait les grosses larmes perler sur les pommettes de Kristof puis disparaître dans sa barbe épaisse parfumée à la bière Leader Price. Les gouttelettes, curieusement, ressortaient au niveau du menton après s'être frayé un chemin dans la forêt de poils roux et blonds, au bout duquel elles restaient un instant suspendues. 

L'autre grand thème de ce roman, c'est le jeu sur les robes noires : la soutane contre la robe d'avocat, la justice divine contre celles des hommes, la critique de la soutane capable de regarder des enfants s'en prendre à un autre sans lever le petit doigt, l'impuissance de la robe d'avocat.  Et ce thème est traité avec brio jusqu'à l'excellente chute, ou plutôt aux excellentes chutes. L'auteur ne se contente pas de revisiter Victor Hugo, il revisite la période de Pâques avec tout autant de talent. L'écriture est finement ciselée, ce n'est pas un roman qu'on engloutit, on le déguste, phrase après phrase. Et cerise sur le gâteau, on peut s'attacher au père Kern ou à Claire Kauffman qui a quelques points communs avec moi, dont celui de boire du chocolat chaud le matin, "comme une fillette". Et parfois, il nous arrive de sourire. Alors une fois ou deux, je me suis dit: "Ben tiens, voyons" comme dans "Ben tiens, voyons, Claire est une femme forte, elle résiste aux avances du jeune policier, donc bien sûr, elle est lesbienne". Mais finalement, comme Alexis Ragougneau n'en fait pas une caricature de lesbienne, pourquoi pas? Alexis Ragougneau utilise les doubles pour mieux les opposer et c'est un jeu qui chez lui, varie à l'infini: la lesbienne qui combat la testostérone à tout prix et celle qui n'a pas besoin de ce combat-là, la soutane des extrémistes et le petit prêtre qui n'a pas besoin de sortir "déguisé", le frère blond et le frère brun, le révolté et le soit-disant sage, Judas et Saint Simon.

Je m'emballe mais je vous assure que ce roman est un très grand roman. Pour moi, il est de la trempe des meilleurs Indridason, un peu un pendant français à Etranges Rivages, mon préféré de cet auteur islandais, non dans le thème mais dans le style. Et deuxième cerise sur le gâteau (c'est un roman avec beaucoup de cerises), la résolution de l'intrigue est du grand art et n'est en rien annexe au propos qui n'est pas novateur, ça je vous l'accorde mais l'intérêt de ce roman est ailleurs.

  1. Parution : 14/01/2016
  2. Collection Chemins Nocturnes
  3.  367 p.

Merci à Babelio pour  l'opération Masse Critique et aux éditions Viviane Hamy. Et puis surtout, merci à Alexis Ragougneau pour ce coup de coeur que je désespérais de trouver. 
A conseiller à tous, même (et peut-être surtout) à toi Jérôme. A déconseiller à ceux qui ne supportent ni la critique des soutanes, ni l'abondance de références religieuses (mais nul besoin d'être spécialiste en christianisme). 



                                                                    

dimanche 14 février 2016

Et si?

Ca fait des mois que je sais qu'aujourd'hui, c'est cette chanson qui sera présente sur mon blog. J'aime la voix de Kina Grannis.

Pour tous ceux qui ne sont pas allergiques à la Saint Valentin.
Je ne suis pas sûre d'avoir besoin de préciser à qui s'adresse mon merci du jour tant il va de soi. 

jeudi 11 février 2016

Le musée de l'histoire de l'immigration (Paris 12e)

Afficher l'image d'origineIl est toujours intéressant de se pencher sur le parcours de ceux qui sont un jour devenus français ou de ceux dont les parents le sont devenus. Parce que, comme le rappelait une affiche, tous nos ancêtres ne sont pas des gaulois, chaque parcours est à la fois différent tout en s'inscrivant dans une période historique qui la dépasse. Ce musée retrace le parcours d'individus, grâce à la galerie des dons qui nous présentent des objets et donc des histoires de particuliers mais aussi les grands mouvements de population qui ont fait l'immigration en France. L'histoire des familles qui quittèrent l'Espagne de Franco, traversant par centaines les frontières le même jour au vu de tous ne ressemble pas à celle des Portugais qui durent quitter leur payer en catimini sous Salazar, celui-ci ayant interdit tout départ. Chaque communauté a son histoire, avant et après le départ et c'est important de voir l'immigration non comme une étiquette générale mais comme une somme d'individus. Et j'ai aimé qu'on me rappelle que ces énormes barres d'immeubles qui nous dépriment tant furent en leur temps un progrès. On pouvait enfin loger de nombreux êtres humains dans un espace qui n'était pas un bidonville. J'ai beaucoup aimé "Climbing down" de Bathélémy Toguo qui illustre parfaitement l'entassement des immigrés dans un même lieu. 
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Le Palais de la Porte Dorée est ouvert  du mardi au vendredi de 10h à 17h30, le samedi et le dimanche de 10h à 19h.293 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

A conseiller à tous, petits et grands.
Merci à ma Reine des Neiges dont la couleur de cheveux a laissé bouche bée la petite fille qui nous précédait dans la file d'attente. 

mardi 9 février 2016

Pour la peau d'Emmanuelle Richard


 Notre narratrice vient de refermer une histoire d'amour monotone dans laquelle elle ne se reconnaissait plus. Sans plus attendre, elle se jette corps et âme dans une nouvelle relation avec l'agent immobilier qui lui a fait visiter son nouvel appartement. Mais il a beau lui aussi s'attacher à notre narratrice, il reste trop attaché à sa compagne précédente pour vivre pleinement cette relation.

Vous me direz que la trame est un peu banale pour vous accrocher et vous n'aurez pas tort. En fait, c'est la deuxième partie du roman qui m'a plu, celle dans laquelle la narratrice souffre. La voir s'engluer dans cette relation qui ne peut pas lui donner satisfaction parce qu'il existe des dépendances bien plus fortes que l'amour qui relient cet homme à une autre m'a touchée. Ne vous attendez pas à un roman qui tourne autour d'un désir purement sexuel. C'est l'envie d'être avec l'autre qui est plus forte que tout, pas forcément le désir qui n'est finalement que peu présent ici. Plus forte que la raison, plus forte que le besoin de se protéger. Et plus forte que l'estime de soi sans laquelle pourtant aucune relation n'est viable à long terme. Peut-être que finalement, c'est le besoin de vivre une expérience forte qui prime, se sentir vivante à nouveau après avoir vécu une relation un peu pantouflarde. 

Publié le 07 janvier 2016 aux Editions des Oliviers. 224 pages. 
Prix Anaïs Nin 2016 (ce prix intéressant offre la traduction du roman primé en langue anglaise). Toujours en lice pour le Prix RTL /Lire. 

Merci à la librairie Dialogues
A conseiller à ceux qui aiment secourir les moineaux blessés. 


dimanche 7 février 2016

Et si...

Et si on continuait de découvrir des talents révélés dans la BO de The Leftovers? Cette fois, il s'agit de Regina Spektor, non pas avec le titre présent dans la série Laughing with que j'aime pourtant beaucoup mais avec How que j'aime encore davantage. 




jeudi 4 février 2016

Spotlight de Tom Mc Carthy

Ce film raconte l'enquête du Boston Globe, couronnée par le prix Pultizer, sur des affaires de pédophilie perpétuées par près de quatre-vingt dix prêtres à Boston. L'arrivée d'un nouveau patron à la tête du journal dont le lectorat est majoritairement catholique donna l'impulsion à cette enquête qui fit trembler le clergé et qui dura une année entière. 
L'un des intérêts de ce film est le casting. Michael Keaton y est bon, tout comme John Slattery mais Mark Ruffalo y excelle (sachez cependant que je suis d'une subjectivité totale concernant cet acteur, dont je me suis rendue compte qu'il était aussi très apprécié des jeunes adultes masculins, comme quoi il possède d'autres atouts que son sex appeal). L'autre grand intérêt est de suivre le déroulement d'une enquête, l'agacement que peut susciter l'attente du bon moment pour dévoiler ce qu'on sait être une bombe. 
J'ai apprécié ce film mais soyons honnête, j'ai un peu de mal à comprendre les critiques qui le présentent comme un futur classique. Il est d'ailleurs très classique dans sa construction, sans doute un peu trop pour moi. Comme c'est un reproche que je fais souvent et que vous ne comprenez peut-être pas ce que j'entends par là, disons que dernièrement un film comme The Big Short m'a paru, lui, original. Mais pour finir par une touche positive, il faut ajouter que ce film a le mérite de montrer que la pédophilie n'est pas une dérive homosexuelle, les victimes étant des filles et des garçons (les garçons font de meilleures "victimes" car ils sont plus englués dans la honte de ce qui leur arrive), mais la dérive d'hommes avides de prouver leur pouvoir sur les plus faibles. 
Sortie en  France: le 27 janvier 2016

A conseiller à ceux qui se passionnent par les grands enquêtes (et aux fans de Mark Ruffalo, justement nominé aux Oscars).





mardi 2 février 2016

Ce qu'il advint du sauvage blanc de François Garde

J'avais ce roman dans ma Pal puis un moment et parce que le personnage était lié à un matelot, je peinais à le sortir de mon armoire. Et pourtant, on ne me l'a pas offert donc s'il était parvenu jusqu'à moi, c'est qu'il m'avait tenté. Allez savoir pourquoi, j'ai fini par l'ouvrir la semaine dernière. Et grand bien m'en a pris. 
Narcisse Pelletier est donc un matelot abandonné par ses compagnons sur une île australienne. Au récit racontant les premières semaines de Narcisse sur l'île, sa rencontre avec une femme puis les membres de sa tribu se mêle le récit d'Octave qui recueille à Sydney lorsque Narcisse est repéré par un équipage qui, reconnaissant en lui un homme blanc devenu sauvage, l'embarque avec lui mais ne sait qu'en faire. 


C'est l'alternance de ces deux récits qui fait la force de ce roman. Les romans se déroulant en partie sur des bateaux me rebutent, je ne m'en explique pas la raison, mais c'est ainsi. J'ai beaucoup aimé celui-ci. Narcisse est un personnage taciturne mais silencieux. Si François Garde saupoudre quelques touches comiques, il ne fait pas de Narcisse un phénomène de foire et il le rend très touchant. Bien sûr, le thème du sauvage déraciné a été traité, celui du blanc qui devient sauvage aussi mais celui du blanc forcé de s'adapter à la vie sauvage et qui revient de force à la "civilisation" ne me semble pas l'avoir été beaucoup. Et la découverte, vers la fin du roman, d'un élément important de sa vie interroge le lecteur et le met mal à l'aise par rapport au parcours suivi. C'est un roman qui avait toutes les chances de me déplaire et qui m'a beaucoup plu. 
Publié en janvier 2012 chez Gallimard- Goncourt du premier roman 2012. Pour Kathel, il se dévore avec enthousiasme. Keisha l'a englouti. 

A recommander à tous, même ceux que le thème pourrait rebuter.
Pas de merci aujourd'hui, il faut bien une trêve dans les bons sentiments. 


Moi par (six) mois

En juillet, je publiais ici le résumé des six premiers mois de mon année. Il fallait bien une suite, la voici donc. Une suite, mais aussi ...