tag:blogger.com,1999:blog-49646562792189592752024-03-14T08:17:06.293+01:00Parenthèse de caractère(s)Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.comBlogger425125tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-67586552044113472282019-01-01T00:30:00.000+01:002019-01-01T00:30:00.270+01:00Moi par (six) mois<div style="text-align: justify;">
En juillet, je publiais <a href="http://parenthesedecaractere.blogspot.com/2018/07/moi-par-six-mois-et-sept-jours.html#comment-form">ici</a> le résumé des six premiers mois de mon année. Il fallait bien une suite, la voici donc. Une suite, mais aussi une fin parce que je ne pouvais pas vous quitter comme ça. L'envie de venir ici n'est juste plus là, et l'envie de lire ne revient pas. Je vous embrasse et je vous souhaite une très belle année 2019 !</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
7. "Elle est cool, ta robe !" (les compliments de ma fille sont les plus beaux) / ce silence énigmatique qui m'oblige à approfondir / je ne me lasse pas de ma nouvelle cuisine (self satisfaction) / 1/2 finale : se rendre compte de la force des liens tissés depuis septembre / simple comme une belle déclaration d'amitié partagée / lettre à celui qui avait dix-huit ans / confidences dans la file d'immigration : "Entre lui et le chocolat, j'ai choisi le chocolat" / envie d'un câlin en regardant un magnifique lever de soleil balinais / sourires et rires balinais ... et ma fille.<br />
8. Les larmes : non, je ne serai jamais un homme bricoleur / mon beau-frère, mon héros / "Un jour, j'aimerais bien habiter ici ou si tata reste, je pourrai toujours venir" (mon amour de neveu) / mon futur élève vénézuélien qui ne parle pas français / ce chapitre 2, le plus beau, écrit spontanément à quatre mains, en partie sur une table rouge : nouveau décor (maison de rêve !), la bande son d'<i>Il était une fois dans l'Ouest,</i> le loup qui se change en agneau et cette réplique qui ne fera sourire que nous : "Qu'est-ce que je peux répondre à ça? "/ Se faire flasher au retour et s'en ficher royalement / Ma merveille et son amour de vacances britannique.<br />
9. Une rentrée virevoltante : le Prix Goncourt des Lycéens et celui qui ne parlait pas français / 24 h par semaine, ça ne va quand-même pas faire beaucoup / un pull vert sur un trottoir, mes jambes qui flageolent, mon cœur qui s'emballe, je passe mon chemin / chapitre 3 : décidément le 13 et le 14 ne se suivent pas, ils s'emmêlent et j'adore ça, se faire flasher à l'aller et s'en ficher royalement / Paris avec mon espagnole / My big day et ce "Joyeux anniversaire !!!" que je faisais semblant de ne pas attendre / Celle qui n'est pas fun devient enfin raisonnable / au milieu de l'horreur nocturne, le bleu me recueille : une date gravée à jamais dans ma mémoire / l'audition dans un joyeux bordel / quand à la question "Qui admires-tu le plus ?", je découvre "Valérie" écrit sur la feuille de ma fille <span style="background-color: white; color: #545454; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: x-small; text-align: left;">❤</span><span style="background-color: white; color: #545454; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: x-small; text-align: left;"> </span>/ ce sms en mauvais anglais qui fleure bon le début.<br />
10. Sa voix au téléphone / soirée chamboulée, l'impression qu'il vient de décrocher la lune / première nuit / soirée de confidences à quatre / celle qui fêtait son anniversaire et qui m'émouvait.<br />
11. Cette larme qui glisse le long de sa joue me perd /"Ta Marinière" qui tourne en boucle des deux côtés : faisons naufrage gaiement /l'impossibilité de finir / Rennes, chouette moment de partage avec mon élève / la déception à l'annonce des résultats du Goncourt des lycéens / hourra : ils continuent à lire après la fin du Prix ! / mon évidence / ces gilets jaunes qui me rendent un immense service sans le savoir, rose et émotion / quand la surprise se transforme en chasse au trésor / la première lettre vocale reçue, un concept que j'adore / se glisser doucement dans l'esprit de Noël grâce à l'idée géniale d'un collègue : une ambiance en salle des profs comme on en a rarement connue / Je me demande si la Birchbox n'a pas été MON sujet de conversation du mois (en tout cas, l'histoire d'amour se prolonge) / ma première lettre vocale : après m'être réconciliée avec mon image, j'apprivoise ma voix.<br />
12. Ponçage, ponçage, ponçage /Sauter de joie en découvrant de qui je serai le Secret Santa : un challenge à ma hauteur ! / "Je ne te cache pas que ne pas te voir me pèse" / sa joie en prenant possession de sa toute première voiture / quand une chanson de Metallica me fait pleurer comme une madeleine/ ma superbe fille sur scène / dernière nuit partagée en 2018/ retrouver mon fils (enfin), le bonheur de rire ensemble à gorge déployée/ septembre me remonte à la gorge, ce coup de fil qu'il va falloir passer pour avoir la réponse à la seule question importante de cette année / celui qui arrivait du froid et faisant une entrée fracassante/ un 31 qui prend la forme de multiples points d'interrogation.</div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-65514755127283373582018-11-07T13:12:00.000+01:002018-11-07T20:45:49.983+01:00Oui, oui, oui ! <div style="text-align: justify;">
C'est mon chouchou (le livre ou l'auteur, je ne sais pas dire) et il vient de remporter le Goncourt 2018. Un grand bravo à Nicolas Mathieu et bon courage pour la suite <strike>car obtenir le Goncourt pour un premier roman, ce n'est pas un cadeau</strike>(merci<strike> </strike><a href="https://www.blogger.com/profile/15702920054725146428" rel="nofollow" style="background-color: #e9edec; color: #d94359; font-family: Cardo; font-size: 16px; font-weight: 700; text-align: left;">Ingannmic</a> pour la rectification, j'oublie à chaque fois qu'il y a eu un titre avant). Mes élèves ont fait leur choix pour le Prix Goncourt des Lycéens et j'accompagnerai la déléguée à Rennes lundi prochain pour qu'elle le défende. </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-p1JJXvbmByE/W6fkk4paroI/AAAAAAAACSI/JPR38BzVhTsOBkBxtLO_3dyeuHvaMUbKQCPcBGAYYCw/s1600/leurs%2Benfants.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://4.bp.blogspot.com/-p1JJXvbmByE/W6fkk4paroI/AAAAAAAACSI/JPR38BzVhTsOBkBxtLO_3dyeuHvaMUbKQCPcBGAYYCw/s640/leurs%2Benfants.jpg" width="480" /></a></div>
<br />Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-68504344987095024962018-10-04T00:30:00.000+02:002018-10-04T00:30:01.200+02:00L'ère des suspects de Gilles Martin-Chauffier<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-irbZDktW-OA/W651xoj_faI/AAAAAAAACSc/lEmLsVWrQu0UAeLvQCHmp62NcyGl_9RSwCLcBGAs/s1600/suspects.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1055" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-irbZDktW-OA/W651xoj_faI/AAAAAAAACSc/lEmLsVWrQu0UAeLvQCHmp62NcyGl_9RSwCLcBGAs/s320/suspects.jpg" width="211" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Vous aurez mille fois le temps de faire plus ample connaissance pendant vos maraudes dans la Cité noire où je ne vous demande qu'une chose : pas de vagues. Les journaux geignards qui expliquent que tout va bien par ici endimanchent la réalité. Mais ceux qui annoncent chaque matin l'apocalypse la noircissent tout autant. Dans la maison du bonheur, on n'a laissé que le hall à Versières. Quand ils ne sont pas au chômage, ils vivotent de petits boulots. Mais depuis trois ans, miracle, ils sont au point mort, ne se battent pas, ne hurlent pas, ne protestent pas. Donc pas de zèle. Les gamins peuvent bien tenir les murs des entrées des HLM, ce n'est pas votre problème. Et si vous croyez voir un début de trafic de shit, passez votre chemin. Les surhommes de la BAC et autres services dopés au pot belge s'en chargeront tôt ou tard. Tard, j'espère. Le mot d'ordre est clair : quand tu ne peux pas éteindre le feu, ferme les yeux. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans la cité de Versières, un jeune beur est retrouvé mort après avoir été pourchassé par Cosme, un jeune gendarme. Ce roman va donner la parole à tous les protagonistes, proches ou lointains, de cette affaire, de Cosme aux avocats en passant par la mère de la victime et le caïd de la cité pour ne nommer qu'eux.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est très probablement le roman le plus social et politique de notre sélection du Prix Goncourt des Lycéens. L'auteur y égratigne les avocats à la recherche de notoriété qui confient d'ailleurs souvent l'affaire à un bras droit plus ou moins expérimenté, les politiciens qui sont bien contents de laisser les cités aux caïds puisqu'au final, il y instaurent une économie (presque) comme les autres. On voit aussi comment Uber permet de mettre une façade propre sur des activités illégales. Comme souvent avec ce genre de romans, où toutes les paroles sont notées noir sur blanc, j'ai eu du mal à démêler les opinions de l'auteur et sur un sujet aussi brûlent, ça me dérange toujours un peu. Je suppose qu'un certain nombre de lecteurs trouveront qu'il n'y a pas grand chose de nouveau dans ce roman, ce ne fut pas mon cas parce que je ne m'étais sans doute jamais penchée sur l'économie des cités et le lien entre les différents acteurs de cette cité et le monde extérieur. C'est vraiment ce que j'ai le plus apprécié et je pense que ça devrait beaucoup intéresser mes élèves et sans doute soulever des débats. Dans ce roman, certains sont aussi prétentieux qu'ils le paraissent mais personne n'est aussi naïf qu'on pourrait le croire et personne n'est pur comme un agneau. J'ai souvent souri et ai apprécié la plume de l'auteur. Mon seul bémol est peut-être qu'à un moment, j'ai trouvé qu'on tournait un peu en rond. L'autre, c'est que tous les jeunes hommes sont présentés comme des gourmandises sur lesquelles les femmes ont soit envie de sauter, soit sur lesquels elle veulent asseoir leur pouvoir mais pourquoi pas, ça change des mâles qui ne savent pas se tenir et pour être franche, les hommes ne sont pas plus épargnés que les femmes dans ce roman. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il fait tout de même partie des romans que j'aurais lus en moins de vingt-quatre heures, ce qui est bon signe. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en septembre 2018 chez Grasset. 285 pages. </div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-91168256889623357332018-10-02T00:30:00.000+02:002018-10-02T00:30:03.611+02:00Quand Dieu boxait en amateur de Guy Bolet<div style="text-align: justify;">
<i>Il faut admettre, dût-on passer pour un fils idolâtre, que mon père est d'une beauté sauvage, James Dean local, il possède les yeux et le voix tendre d'un Jean Marais d'un Dean Martin, d'un Jean Sablon, d'un Luis Mariano et la prestance d'un Cary Grant ou d'un Gary Cooper [...].Cupidon et Eros seraient spontanément descendus parmi nous qu'on l'eût spontanément baptisé des deux noms à la fois. C'est du moins ce qu'en pensent les femmes sitôt qu'il apparaît, un frisson animal parcourant leur échine et venant se répandre dans des endroits auxquels Dieu interdit que l'on puisse seulement songer. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le narrateur de ce roman raconte son père, ce héros qui ressemble pourtant plutôt à un homme étant passé à côté de ses rêves qu'à ce qu'on imagine d'un héros. Boxeur amateur adorant jouer des scènes d'opérettes dans sa cuisine, cet homme avait aussi de nombreuses fois personnifié Jésus dans la pièce écrite par son meilleur ami devenu abbé. Pourtant, ce Jésus d'opérette n'avait pas les épaules assez larges pour porter sa croix, celle du décès de son deuxième fils, mort dans sa petite enfance. </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Nl3v8MOVwVk/W60i0-nVdOI/AAAAAAAACSQ/Ac5tzkbqeicYprAzzszFayxEba2JbywCgCLcBGAs/s1600/boley.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1393" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-Nl3v8MOVwVk/W60i0-nVdOI/AAAAAAAACSQ/Ac5tzkbqeicYprAzzszFayxEba2JbywCgCLcBGAs/s320/boley.jpg" width="278" /></a>Vous imaginez bien que moi qui ai passé l'année dernière à dire à ma fille, surtout, le jour de l'oral d'anglais, à la question "Qui est ton héros ?", tu ne réponds pas "Ma mère" parce que je ne supporte plus cette réponse idiote et souvent non étayée par des arguments convaincants, je n'étais pas la lectrice idéale pour ce roman. Je n'aime pas les romans, fictifs ou pas parce qu'au final, peu m'a importé que le narrateur soit l'auteur ou pas, qui parlent des mères ou des pères, que ce soit pour les porter aux nues ou pour les vilipender. Je n'ai rien contre le fait d'être en adoration devant ses parents, dans la vie, ça me touche même qu'on me démontre que ça arrive, mais je trouve que ça fait globalement de la mauvaise littérature. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je sais que Guy Boley a gagné le cœur de nombreuses blogueuses littéraires avec son précédent roman, <i>Fils de Feu </i>et je suis la première à reconnaître la qualité de sa plume. J'ai aimé quelques passages mais j'ai trouvé l'ensemble bien creux. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en août 2018 chez Grasset. 175 pages. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à la FNAC.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller à celles qui n'ont pas une pierre à la place du cœur. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-10091073392764546512018-09-27T00:30:00.000+02:002018-11-07T20:43:52.337+01:00Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-p1JJXvbmByE/W6fkk4paroI/AAAAAAAACSE/otGaxxeH3PAgU1Gp3MiAPB7x6s5Po28lQCLcBGAs/s1600/leurs%2Benfants.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-p1JJXvbmByE/W6fkk4paroI/AAAAAAAACSE/otGaxxeH3PAgU1Gp3MiAPB7x6s5Po28lQCLcBGAs/s320/leurs%2Benfants.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>L'éducation est un grand mot, on peut le mettre dans des livres et des circulaires. En réalité, tout le monde fait ce qu'il peut. Qu'on se saigne ou qu'on s'en foute, le résultat recèle toujours sa part de mystère.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ils s'appellent Anthony, Hacine, Steph et Clémence, tous adolescents au début des années quatre-vingt dix en Lorraine, dans ces villages qui se finissent presque tous en -ange, ceux qui ont décliné avec la fermeture des hauts-fourneaux. Les filles viennent de milieux plus aisés que les garçons et elles ne rêvent pourtant que d'une chose, quitter la petite vie minable de leurs parents. Pendant quatre étés, les pas des uns et des autres vont se croiser.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je crois que c'est la première fois que je lis un roman sur le thème de l'adolescence dans cette région française, d'ailleurs sans doute transposable à d'autres. On y sent la désillusion des immigrants venus d'Afrique du Nord et de leur descendance et la vacuité des journées dans ces endroits où il n'y a pas grand chose à faire pour un ado, surtout s'il n'a pas d'argent. On comprend comment on se fourre vite dans le pétrin à vouloir jouer les kékés pour épater les filles parce que finalement, tout commence toujours un peu comme ça. Entre les garçons, tout n'est qu'une éternelle histoire de rivalité qui ne s'efface jamais vraiment. Les filles, elles, rêvent de trouver le grand amour mais elles ne tombent évidemment sous le charme que de ceux qui ne les aimeront jamais, l'inverse est d'ailleurs vrai aussi. Mais contrairement aux garçons, peut-être grâce à leurs origines sociales plus favorisées, elles ont compris l'essentiel : pour se faire une vraie place au soleil et pour quitter ce trou, il faudra étudier, réviser pendant des heures, écourter les nuits. Je me suis incroyablement attachée à ces quatre ados, sans doute plus aux deux garçons qu'aux filles même si un personnage féminin secondaire, Vanessa, m'a beaucoup plu. Il y a de la tendresse dans la manière de décrire ces familles, ces parents paumés qui tentent de faire de leur mieux. Et puis, il y a ces dizaines de phrases qui m'ont saisie par leur justesse et leur force. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>L'alcool, à force, devient un organe parmi d'autres, pas moins indispensable. Il est là au-dedans, très profond, intime, utile à la marche des affaires, comme le cœur, un rein, vos intestins. En finir, c'est s'amputer. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
D'autres m'ont fait éclater de rire. J'aurais envie de vous en citer davantage mais je préfère que vous les découvriez vous-même. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne manquerai pas de relire l'auteur et je souhaite bonne chance à ce roman dans la course aux prix. Encore une fois, j'ai hâte de voir ce que m'en diront les élèves. Il est sexuellement très explicite ; je trouve qu'il est assez difficile de réussir des scènes sexuelles, or Nicolas Mathieu y parvient très bien. Il montre aussi comment, dans ce genre de relations où tout le monde semble d'accord, l'un des deux ne peut s'empêcher de s'attacher, comme s'il n'y avait d'autres solutions que de vivre en déséquilibre permanent. Si ce roman met en scène des ados, l'adulte que je suis s'est souvent reconnue dans des passages et c'est à mon avis l'une des forces de ce roman. Et puis, si je puis me permettre d'émettre ce genre d'avis, il faut que Nicolas Mathieu garde sa conseillère en sexualité féminine ; pour un homme, il se met très bien dans la tête des femmes, allant parfois contre certaines idées reçues. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en août 2018 chez Actes Sud - 426 pages. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller aux ados et aux parents.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci au jury du Prix Goncourt d'avoir eu le bon goût de le sélectionner. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> </i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="https://1.bp.blogspot.com/-2RMYKrELsrk/Vrya0yvFVeI/AAAAAAAAAII/hMWTrI1eZpw_2w2Jn1cLFQNHQWcEFI-4ACPcBGAYYCw/s1600/51830-butterfly-heart.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="53" data-original-width="50" src="https://1.bp.blogspot.com/-2RMYKrELsrk/Vrya0yvFVeI/AAAAAAAAAII/hMWTrI1eZpw_2w2Jn1cLFQNHQWcEFI-4ACPcBGAYYCw/s1600/51830-butterfly-heart.png" /></a></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><br /></i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-78122565096863700662018-09-25T17:43:00.000+02:002018-09-25T17:43:36.110+02:00Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-4PzyeAAJSLs/W5lT-f2G-rI/AAAAAAAACRk/k_BebvqTko8Z4q9r00GuGNx_aaEFKVtcACLcBGAs/s1600/PGL%2Bphoto%2Btable.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="770" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-4PzyeAAJSLs/W5lT-f2G-rI/AAAAAAAACRk/k_BebvqTko8Z4q9r00GuGNx_aaEFKVtcACLcBGAs/s320/PGL%2Bphoto%2Btable.jpg" width="153" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
La narratrice est une jeune prof, mère de famille, qui vit, dit-elle, une période de latence avec un compagnon qu'elle n'aime pas tout en s'ennuyant profondément. Lors d'une soirée, elle rencontre Sarah, jeune violoniste qui passe son temps à voyager, le genre de femme agaçante qui prend toute la place dans une pièce. Elle parle fort, elle est mal habillée. Pourtant, les deux femmes, qui n'ont jamais été amoureuses d'une autre femme, vont se revoir et ne plus vouloir vivre que les moments qui les réunissent. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne connaissais pas du tout le thème de ce roman avant de l'ouvrir et les cinquante premières pages m'ont remuée. Elles sont fortes, écrites sur un rythme haletant et saccadé, comme les débuts d'une passion. J'ai reposé le roman à contre-cœur. Peut-être n'aurais-je pas dû le poser car la magie n'a plus opéré quand je l'ai ouvert à nouveau. J'ai trouvé que ça tournait en rond, comme une passion me direz-vous, qu'on ne cessait d'aller dans les hauteurs pour mieux retomber au plus bas et que finalement, vu de l'extérieur, c'était pathétique, une passion. J'ai malgré tout aimé les leitmotivs, cette répétition de "Ça raconte Sarah" et les différentes définitions du mot latence. Mais je n'ai plus du tout adhéré dans la partie italienne, que j'ai trouvée floue, folle. </div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai vraiment hâte d'avoir l'avis de mes élèves. Seront-ils choqués par les scènes de sexe ou par le langage cru? Je sais ce que vous vous dites, ils en voient d'autres. Certes, mais ils ont tendance à se faire une idée de la littérature "sérieuse" qui ne va pas coller avec ce roman. Ce sera pour moi le grand intérêt de cette lecture dans le cadre du Prix. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est un coup de cœur pour <a href="http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/09/ca-raconte-sarah-de-pauline-delabroy.html">Joëlle</a>. Je ne peux m'empêcher de vous donner le lien de l'article de <a href="https://www.telerama.fr/livres/ca-raconte-sarah,n5791621.php">Télérama</a> qui relie tout de même ce roman à une chanson kitsch présente dans mon ipod et que j'avais mentionnée cet été. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en août 2018 aux Editions de Minuit- 192 pages</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller à ceux qui aiment les passions destructrices. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à la FNAC. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com25tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-26956214235081107722018-09-23T00:30:00.000+02:002018-09-24T19:02:34.385+02:00La remise des romans<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-w6grE2787qY/W5f5-51FZRI/AAAAAAAACRY/BfqAAUjVKFIVy8A0q7Yt3L_l5njbdKeAQCLcBGAs/s1600/PGL%2Bphoto%2Btable.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="861" data-original-width="1600" height="172" src="https://3.bp.blogspot.com/-w6grE2787qY/W5f5-51FZRI/AAAAAAAACRY/BfqAAUjVKFIVy8A0q7Yt3L_l5njbdKeAQCLcBGAs/s320/PGL%2Bphoto%2Btable.jpg" width="320" /></a>La semaine dernière, c'était le grand jour, nous remettions les romans aux élèves ! Nous avions prévu deux heures pour leur lire des extraits de chaque roman et comme nous étions cinq lecteurs, mon collègue de lettres, les deux documentalistes, la bibliothécaire et moi-même, ça a probablement permis aux élèves de ne pas se lasser. En tout cas, ils ont été suffisamment polis pour ne pas le montrer. Eux-mêmes avaient préparé des petites fiches sur chaque auteur, même ceux de premiers romans et c'est donc une présentation qui a fait participer les adultes comme les ados. Comme nous n'avions qu'un livre par personne (le premier jeu de quinze romans offerts par la FNAC ainsi que ceux prêtés par la médiathèque), nous ne leur avons que partiellement permis de choisir leurs lectures. Cette année, nous avons décidé de les faire lire par groupe de trois. Chaque groupe devra avoir tout lu mais ils savent que s'ils veulent avoir une chance d'être élus par la classe pour les représenter en novembre à Rennes, il leur faudra avoir lu la totalité des romans, au moins partiellement. Nous leur avons rappelé le droit du lecteur à stopper sa lecture, en espérant qu'ils l'utilisent tout de même avec parcimonie. Nous avons bien senti que lors de la lecture, certains passages avaient déjà attiré leur attention et cela s'est vérifié. Quand nous avons distribué les trois romans, à charge pour eux de se les répartir à l'intérieur du groupe, certains se sont jetés sur quelques titres. Ils étaient aussi très contents des marque-pages conçus par ma collègue documentaliste, leur rappelant sur quoi porter leur attention (j'ai pensé que les photocopier sur du Canson couleur serait une bonne idée). </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-sFwRcgvX9wc/W5f2czy55WI/AAAAAAAACRI/LcaRx-FF1NIoci9GCVMehwD8XNuYsSjXQCLcBGAs/s1600/PGL%2BPHOTO%2Bmp.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://2.bp.blogspot.com/-sFwRcgvX9wc/W5f2czy55WI/AAAAAAAACRI/LcaRx-FF1NIoci9GCVMehwD8XNuYsSjXQCLcBGAs/s320/PGL%2BPHOTO%2Bmp.jpg" width="320" /></a>Pendant l'heure qui a suivi, j'avais demandé à ma collègue d'histoire-géo si elle pouvait leur accorder leur première demi-heure de lecture, ce qu'elle a fait bien volontiers. Ils étaient tellement concentrés au bout de la demi-heure qu'elle leur a laissé l'heure entière. </div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai hâte maintenant hâte d'avoir leurs premières impressions, que je ne pourrai partager avec vous qu'à la fin du prix. Mais je peux déjà vous dire que certaines ont versé des larmes et que l'une de nos lectrices en est à son cinquième roman. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller à tous les enseignants qui veulent partager une belle aventure.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à mes collègues, il est indéniable que vivre ces moments rapproche considérablement. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-42626271111487886982018-09-20T00:30:00.000+02:002018-09-20T00:30:03.339+02:00L'après-midi de Monsieur Andemas de Marguerite Duras<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-uDksJi19SD4/W1I9EP3msbI/AAAAAAAACLw/P0_f_u-jhvsUjE2a0W7K3-soIdtv024GwCLcBGAs/s1600/Andesmas.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://4.bp.blogspot.com/-uDksJi19SD4/W1I9EP3msbI/AAAAAAAACLw/P0_f_u-jhvsUjE2a0W7K3-soIdtv024GwCLcBGAs/s320/Andesmas.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Très court roman ou longue nouvelle, cette histoire raconte l'après-midi que M. Andesmas passe à attendre Michel Arc, avec qui il doit traiter affaire à propos d'un terrain que M. Andesmas a acheté pour sa fille Valérie, qui ne doit guère avoir plus de dix-huit ans. Pendant son attente, il va d'abord rencontrer la fille peu ordinaire de Michel Arc, puis sa femme.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce roman est une longue dérive, mélange de réflexions sur la paternité et sur la vieillesse qui est elle-même présentée comme une attente sans fin. On peut penser que c'est plat, le temps tire en longueur et cela se sent mais j'ai beaucoup aimé la chute qui découle de la conversation entre le vieil homme (il a eu sa fille tardivement) et la femme de Michel Arc. Il y a un jeu réel sur les deux endroits, celui de l'attente et celui du bal où se trouve Michel et deux regards posés sur Valérie ; le regard que pose la femme sur cette nouvelle arrivée au village ne peut coïncider avec celle du père. Et pourtant, ces deux êtres, la femme de Michel Arc (n'ayant d'autre fonction que d'être la femme de ..., elle n'aura pas de prénom) et le père sont tous les deux sur le point de subir une perte irréparable, liée au destin. Rien ne peut être fait pour l'éviter. </div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai regardé quelques interprétations du livre sur internet (de non spécialistes comme moi) et je suis très étonnée par ce qu'ils ont parfois compris. Quant aux interprétations qui relient cette oeuvre aux travaux de Lacan, je les ai trouvées intéressantes mais je ne suis pas suffisamment spécialiste de Lacan pour juger de leur bien-fondé. </div>
<div style="text-align: justify;">
Le sens me paraissait clair et c'est ce qui fait que finalement, je trouve ce roman réussi. J'ai été dubitative pendant une bonne partie de ma lecture, c'est vraiment la fin et les journées qui ont suivi la lecture qui en ont fait une lecture que je n'ai pas regrettée. Je découvre en écrivant ce billet que le livre a été adapté au cinéma avec Michel Aumont et Miou-Miou dans les rôles principaux. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en 1963 chez Gallimard. 128 pages.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à mon CDI.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller aux amateurs de lectures lentes au soleil. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-14461755507246571172018-09-18T00:30:00.000+02:002018-09-18T00:30:00.230+02:00L'hiver du mécontentement de Thomas B. Reverdy <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-o0pgibSH8Ps/W5Qo2WBEQYI/AAAAAAAACQ8/_Yx35odd4L4Q1h795znqCWnyuGAUSvk4ACPcBGAYYCw/s1600/Reverdy.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-o0pgibSH8Ps/W5Qo2WBEQYI/AAAAAAAACQ8/_Yx35odd4L4Q1h795znqCWnyuGAUSvk4ACPcBGAYYCw/s320/Reverdy.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Elle n'a que vingt ans, Candice, alors le couple pour elle, enfin l'expérience qu'elle en a, c'est surtout celle de ses parents mais elle s'en fait une théorie, une religion. A vingt ans, on n'a pas assez d'expérience, alors on se fait des certitudes. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Candice est une jeune londonienne dans les années 70, ces instants qui précédèrent l'arrivée de Thatcher au pouvoir. Tout en étant coursière pour une petite entreprise, elle rêve de devenir comédienne et avec les Shakesperettes, a pour objectif de jouer un Richard III féminin, campé par des femmes et dans lequel on redonne aux personnages secondaires féminins, souvent évincées parce qu'on coupe souvent des passages de <i>cette pièce</i>, la place qu'elles méritent. Evidemment, à l'aune de l'avènement de Margaret Thatcher, tout ça prend du sens.</div>
<div style="text-align: justify;">
L'Angleterre des années 70 est loin de m'être étranger, je l'ai étudié en long, en large et en travers il y a deux ans. Et j'ai adoré cette période (à défaut du cours qui m'était donné). J'ai souvent eu l'impression que c'est justement ce que faisait Thomas B. Reverdy, qu'il me recrachait un cours tout en tentant de bâtir une histoire dessus. Et ça ne fonctionne pas. J'avais très envie de découvrir ce roman parce qu'on m'avait dit que l'écriture de Reverdy était poétique (vraiment ?). Ça me faisait peur et ça m'attirait aussi. Mais les thèmes qu'il avait abordés jusqu'à présent ne m'avaient pas tentée. Avec cet hiver du mécontentement, celui qui a mis la Grande-Bretagne au bord du chaos, j'étais persuadée que c'était le roman qui pouvait me faire entrer dans son univers. A tort. J'ai hâte de savoir ce qu'en penseront des gens qui connaissent moins le sujet (j'ai vu que <a href="http://delphine-olympe.blogspot.com/2018/08/lhiver-du-mecontentement.html">Delphine</a> n'était pas emballée mais je ne sais pas ce qu'elle connaissait du sujet) parce qu'il peut être néanmoins intéressant de voir comment Thatcher a su s'entourer pour gommer tout ce qui pouvait la desservir. C'est un roman qui n'explique à mon avis pas assez le titre, le pouvoir des syndicats et des représentants syndicalistes qui regardaient parfois davantage leurs intérêts que ceux de la base, c'est d'ailleurs une époque qui a vu un véritable changement s'opérer entre l'ancienne vague de syndicalistes et les nouveaux. Et c'est en partie ce qui a aidé Thatcher à accéder aux pouvoir. La Grande-Bretagne de cet hiver 78-79, c'est un désordre inconcevable et au vu du titre, c'est là-dessus que j'attendais Reverdy. J'ai trouvé que comparer Thatcher à Richard III, c'était quand-même facile, tout comme j'ai trouvé non littéraire et cédant à la facilité cet abécédaire final du libéralisme (et puis franchement, résumer Reagan à un vieil acteur et à un prénom de clown, c'est limité). Inutile de poursuivre, vous devez sentir poindre mon agacement dû au fait qu'à mon avis, cette période était une matière de choix pour un roman passionnant. Le gros avantage de ce roman dans le cadre du Prix Goncourt des Lycéens, c'est qu'on pourra parler de la Grande-Bretagne des années 70 et des nombreuses références à l'oeuvre de Shakespeare (Roméo est-il un imbécile?). J'allais oublier le personnage de Jones, le jeune musicien qui ne parvient pas à vivre son rêve, lui je l'ai adoré mais il doit apparaître dans dix pages. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en août 2018. 210 pages. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à la FNAC, fournisseur de nos romans du PGL.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller peut-être à ceux qui ne connaissent pas grand chose à la période qui a précédé l'arrivée de Thatcher au pouvoir. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-5671636757316125802018-09-16T20:24:00.000+02:002018-09-18T19:02:42.878+02:00Mon week-end en photos et en mots<div style="text-align: justify;">
Sans doute surtout pour en garder une trace, j'avais envie de mettre ici mes photos de ce week-end un peu particulier, ne serait-ce que parce qu'il a commencé jeudi soir. Et parce que j'avais très envie qu'il ait un air de fête. J'espère que votre week-end fut aussi beau que le mien.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-xBGFuF26pVM/W56ah9FCV7I/AAAAAAAACR4/GTcD_EwPAXAZadEVZ02hKw6lrWIvSHh_wCLcBGAs/s1600/septembre.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="582" data-original-width="801" height="464" src="https://2.bp.blogspot.com/-xBGFuF26pVM/W56ah9FCV7I/AAAAAAAACR4/GTcD_EwPAXAZadEVZ02hKw6lrWIvSHh_wCLcBGAs/s640/septembre.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Parmi ceux qui ont partagé ces moments, il y avait (dans l'ordre d'entrée sur scène) :<br />
- mon éternel Interdit.<br />
- celle qui m'apporte un cadeau sans sonner pour ne pas me déranger.<br />
- celle qui a tant de choses à me raconter le vendredi soir.<br />
- la seule à qui j'envoie un message à chaque fois qu'une soirée inattendue se profile et qui m'offre le cadeau idéal pour que j'en profite.<br />
- celui qui m'a fait découvrir Eminem (cette voix que j'ai eu plaisir à réécouter).<br />
- l'amoureuse de celui qui m'a fait découvrir Eminem, à qui j'ai fait découvrir la Birchbox, qu'elle a adoptée.<br />
- celle qui reste à ce jour mon seul coup de foudre amical (chez moi, l'amitié se construit plutôt au fil du temps).<br />
- celui avec qui je suis sûre de me perdre dans une ville (ce que nous avons déjà fait).<br />
- celui qui m'offrit un cœur pour que je sois "amoureux de quelqu'un" (mais serait-ce bien raisonnable ?).<br />
- le seul blond (d'un an et demi ) qui me fasse fondre.</div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-39227698424957434512018-09-13T00:30:00.000+02:002018-09-13T00:30:00.591+02:00Les huit montagnes de Paolo Cognetti<span style="background-color: white; color: #373737; font-style: italic; text-align: justify;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Il m'avait fallu du temps pour m'habituer à la solitude, en faire un lieu où je pouvais me laisser aller et me sentir bien, mais je sentais que notre rapport était toujours aussi compliqué. </span></span><br />
<span style="background-color: white; color: #373737; font-style: italic; text-align: justify;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span>
<span style="text-align: justify;">Pietro vit à Milan, Bruno à Grana, dans les montagnes. Un été, leurs chemins se croisent et ces deux enfants solitaires vont devenir amis pour la vie. Des amis, oui, mais des amis du silence. Entre eux ne naîtront que peu de confidences. Bruno sera aussi "adopté" par les parents de Pietro lorsque leur fils ne voudra plus partager les promenades avec son père et c'est à la mort du père que Pietro découvrira l'importance que Bruno a pris dans la vie de ses parents. </span><br />
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-PGJfaE-ApNE/W5LZ46ODO3I/AAAAAAAACQg/9a-u91KMyUIa06LXG40SM4h4gKQGVZdHwCLcBGAs/s1600/8%2Bmontagnes.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-PGJfaE-ApNE/W5LZ46ODO3I/AAAAAAAACQg/9a-u91KMyUIa06LXG40SM4h4gKQGVZdHwCLcBGAs/s320/8%2Bmontagnes.jpg" width="320" /></a>J'aime tellement les lectures faites par Emmanuel Dekoninck, qui fut le premier lecteur à vraiment m'emballer quand j'ai commencé les lectures audio, que j'ai envie d'écouter tout ce qu'il lit, même si a priori, le thème n'est pas pour moi. Je ne suis pas très adepte de nature writing (Gallmeister n'est pas une maison d'édition que j'aime, par exemple) et je n'aurais pas lu ce roman en version papier. Je me suis pourtant laissée porter par la version audio, qui a bercé mes premiers allers-retours vers le Havre. Et je me suis prise à ces promenades en pleine montagnes, à cette vie dure mais choisie par Bruno. Je n'ai pas été touchée par le narrateur mais je ne suis pas sûre que c'est à lui que l'auteur souhaite qu'on s'attache. Bruno, lui, ce montagnard pur et dur, m'a séduite. Et je crois qu'il peut suffire d'une phrase dans un livre pour qu'il m'emporte définitivement et cette phrase a surgi. D'autres ont suivi. Si je me suis senti proche de la solitude, choisie mais qui reste, toujours à apprivoiser, de Pietro, j'ai beaucoup aimé et fait mienne la leçon de vie et d'humilité que Bruno partage avec son ami à la fin du roman. Je vous laisse la découvrir. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié le 16 août 2018 (éditeur d'origine : Stock) chez<a href="https://www.audiolib.fr/livre-audio/les-huit-montagnes-9782367626765#comment-59765"> Audiolib</a>. Prix Médicis étranger 2017. </div>
<div style="text-align: justify;">
6h50- Lu par Emmanuel Dekoninck.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<i>Merci à Audiolib.</i><br />
<i>A conseiller à ceux qui aiment les hommes solitaires. Mais c'est un roman qui ne peut pas plaire à tout le monde. </i><br />
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com36tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-61667628296079491582018-09-11T00:30:00.000+02:002018-09-11T00:30:05.933+02:00Un monde à portée de main de Maylis de Kerangal<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-52o40UNaU_k/W5QosJWZKSI/AAAAAAAACQ4/WuYNoDjABMQyebJYUSlKPigUyku-eajHwCEwYBhgL/s1600/kerangal.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-52o40UNaU_k/W5QosJWZKSI/AAAAAAAACQ4/WuYNoDjABMQyebJYUSlKPigUyku-eajHwCEwYBhgL/s320/kerangal.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Les parents sont troublés, ils observent la peinture, placés pour la première fois devant la part inconnue de leur fille, sidérés de ce qu'elle a produit. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
Paula a la vingtaine. Elle n'a longtemps pas su quoi faire de sa vie, me rappelant ainsi tant de jeunes de mon entourage qui finiront pourtant par trouver un jour leur(s) voie(s). J'ai tendance à penser que plus la route est sinueuse, plus elle enrichit celui qui l'emprunte mais je m'égare. Elle décide un beau jour d'entrer dans une école bruxelloise et d'étudier le trompe-l’œil. Mais quelle idée saugrenue que de vouloir passer son temps à copier quand on peut créer. Pourtant, Paula, élève appliquée et tenace, y trouve son plaisir. </div>
<div style="text-align: justify;">
Quand on a fait abstinence pendant longtemps, on n'a pas envie de laisser le hasard choisir entre quelles mains on va y mettre un terme. En tous cas, moi non. J'ai envie d'être prise en main par un auteur qui m'a déjà enthousiasmée au delà de mes espérances. C'est donc avec Maylis de Kerangal que j'ai repris la lecture, après presque un mois et demi sans avoir aucun roman, ni essai ou BD. J'ai retrouvé dans le début du roman les phrases que j'aime chez cette auteure, les longues phrases, puis les changements de rythme et il m'a semblé que ça allait très bien avec le thème de la peinture, avec les mouvements que cela implique. Il faut dire que peindre, même si ce n'est pas sous une forme artistique, ça fait des mois que je sais parfaitement ce que cela peut apporter. J'aime quand l'auteure compare ça à un marathon, qu'elle insiste sur les souffrances du corps. Après la période bruxelloise, j'ai eu l'impression que la plume que j'aimais avait disparu et c'est dommage car le thème qu'explore Maylis de Kerangal est fascinant et les angles qu'elle choisit le sont aussi : entrer dans un Cinecittà moribond qui semble pourtant bien vivant vu à travers les yeux de Paula, puis réfléchir à cette société en trompe l’œil qui nous offre des copies pour protéger les vraies œuvres d'art (qui d'ailleurs, n'étaient sans doute pas perçues comme telles par leurs concepteurs), il y avait de quoi m'enchanter. Ce n'est pas une déception totale car j'ai tout de même retrouvé, parfois, cette plume que j'aimais, je me suis attachée à Paula, à son apprentissage de la vie (<i>Elle apprend à mesurer ses distances, à ne pas s'emballer, à toujours repartir</i>) et à ses parents, à leur relation et j'ai aimé la déclinaison du thème du trompe-l’œil. J'ai néanmoins fini par ressentir une lassitude. <a href="http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/08/un-monde-portee-de-main-de-maylis-de.html">Joëlle</a> est beaucoup plus enthousiaste que moi. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié chez Verticales en août 2018. 285 p.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à la médiathèque de Louviers.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A recommander à ce qui aiment peindre, quelque soit la manière de peindre puisque peindre engendre toujours une création. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com22tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-19010450779203500952018-09-09T00:30:00.000+02:002018-09-14T17:30:14.532+02:00Lancement du Prix Goncourt des Lycéens<div style="text-align: justify;">
<a href="http://readingnotes.canalblog.com/">Tiphanie</a> étant venue me réveiller, me revoilà donc et ça tombe bien parce cette semaine fut non seulement la semaine de la rentrée mais celle de mon réveil littéraire. En fin d'année scolaire dernière, nous avons été sélectionnés pour participer au Prix Goncourt des Lycéens, une première pour mon collègue de lettres (l'aventure devait se faire avec une collègue, mais le destin n'en a fait qu'à sa tête) et mes collègues documentalistes, mais pas pour moi qui ai déjà vécu cette aventure en 2012. </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-7R2GD-lOYpY/W5LZ7qWi-2I/AAAAAAAACQk/Ybt8GdJeef0S_LQR_Oib7_xjnAF5tElrACLcBGAs/s1600/PGL%2Blivres.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-7R2GD-lOYpY/W5LZ7qWi-2I/AAAAAAAACQk/Ybt8GdJeef0S_LQR_Oib7_xjnAF5tElrACLcBGAs/s320/PGL%2Blivres.jpg" width="320" /></a>En juin, nous avons eu une réunion dans un beau lycée parisien pour les premières explications. Lundi, nous avons rencontré la classe : 27 élèves de 1ère L dont un jeune vénézulien, un vrai rayon de soleil, qui ... ne parle pas français (pour les sept heures et demi de cours d'anglais que nous partageons, c'est génial; pour la participation au prix Goncourt des Lycéens, ça va nous demander de la créativité). A l'annonce de leur sélection, ils ont montré de l'enthousiasme. En lisant le questionnaire sur leurs pratiques de lecture, je me suis rendue compte, sans surprise, que nous avions des élèves qui ne lisent que quand c'est imposé, une majorité qui lit tout de même aussi pour le plaisir et peu d'élèves inscrits dans une médiathèque (nous tenterons d'y remédier avec un partenariat avec la médiathèque qui est vraiment un lieu agréable). Certains d'entre eux disent se constituer leur propre bibliothèque.<br />
Lundi, les élèves ont travaillé sur différents prix et se sont rendus compte que le Prix Goncourt des Lycéens faisait vendre plus que les autres prix. Vendredi, la liste, composée de quatre premiers romans, a été publiée. J'avais misé sur le De Kerangal pour prendre un peu d'avance. J'ai perdu. Le soir même, j'étais de retour chez moi avec les quinze romans (se faire raccompagner à la sortie de la FNAC avec quinze romans sans débourser un sou a quelque chose de réjouissant), rassurée de voir que la plupart faisaient moins de 300 pages et qu'il y en aurait donc pour tout le monde, petits et grands lecteurs. Et puis, ça peut paraître anodin mais ça ne l'est pas, je suis certaine que quelques couvertures vont les attirer.<br />
L'après-midi, les élèves ont constitué une petite fiche par auteur qu'ils nous présenteront mardi, jour où nous leur remettrons les romans. Quant à moi, je n'ai lu qu'un seul auteur sur les quinze, François Vallejo, mais j'avais très envie de lire<i> Leurs enfants après eux</i> et <i>Ça raconte Sarah </i>(en cours de lecture, je ne sais pas résister aux Editions de Minuit<i>) </i>et le Reverdy dont je vous parle bientôt puisque je l'ai fini hier. </div>
<div style="text-align: justify;">
La semaine s'annonce chargée. Je vous retrouve dans deux semaines pour vous parler de la manière dont nous avons envisagé le moment de la distribution des romans.<br />
<br />
<i>Merci à la FNAC de Rouen de nous avoir fourni si rapidement le premier jeu de romans (d'autres suivront) et à Isabelle de nous permettre, en nous prêtant les exemplaires de </i><i>la médiathèque de Louviers</i><i>, de pouvoir faire lire tous nos élèves dès le début. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com28tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-33371283462253898422018-08-01T21:20:00.002+02:002018-08-02T08:15:02.181+02:00Vacances ! <div style="text-align: justify;">
Mon blog n'a pas pris de vacances depuis son ouverture. Alors que je rentre tout juste et que j'ai encore un peu la tête en Asie, c'est donc le moment pour lui de se reposer. N'ayant pas lu depuis 15 jours et ne me sentant pas du tout prête à ouvrir un roman pour le moment, je n'ai plus de quoi l'alimenter. La rentrée m'obligera quoiqu'il en soit à m'y remettre, puisque je partagerai le Prix Goncourt des lycéens avec ma 1ère L.<br />
Je pourrais écrire des billets entiers sur le sourire des balinais, sur les rires partagés malgré la barrière de la langue, sur les coutumes tellement étonnantes pour les occidentaux, sur la beauté des rizières mais je vous laisse plutôt avec quelques photos de Bali. Inutile de préciser que je retournerai en Asie, que je découvrais pour la première fois. Bonnes vacances à vous tous ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-94mv_nFrHMw/W2IA56iBjRI/AAAAAAAACMc/Q5rQNEIUsnwP7ioMyk-rT-fq2TINIrrFQCLcBGAs/s1600/lever%2Bsoleil.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-94mv_nFrHMw/W2IA56iBjRI/AAAAAAAACMc/Q5rQNEIUsnwP7ioMyk-rT-fq2TINIrrFQCLcBGAs/s640/lever%2Bsoleil.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Moment magique : lever de soleil en mer (au moment précis du tremblement de terre en Indonésie)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-JyZ1HMSQXNE/W2IBAlDaNTI/AAAAAAAACMg/5giq3Yz2TwUjxsiR910YXdWuJLpRrgdMACLcBGAs/s1600/lianes.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-JyZ1HMSQXNE/W2IBAlDaNTI/AAAAAAAACMg/5giq3Yz2TwUjxsiR910YXdWuJLpRrgdMACLcBGAs/s640/lianes.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-Zp-nPI_8I5I/W2IBBaJm62I/AAAAAAAACMk/5qQBAppOwC8rOVTM76SIojLD7jYk_W_QQCLcBGAs/s1600/mari%25C3%25A9s%2B1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-Zp-nPI_8I5I/W2IBBaJm62I/AAAAAAAACMk/5qQBAppOwC8rOVTM76SIojLD7jYk_W_QQCLcBGAs/s640/mari%25C3%25A9s%2B1.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Futurs mariés balinais se prêtant avec gentillesse au rituel des photos. Ils posaient pour leurs propres photos de mariés lors de ma visite du temple. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ZseSbkew-ig/W2ICTqyZBpI/AAAAAAAACNA/BB5Yd35MmEcbKKO-GX0Eqb5IpEHhoYPVACLcBGAs/s1600/mari%25C3%25A9s%2B2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://1.bp.blogspot.com/-ZseSbkew-ig/W2ICTqyZBpI/AAAAAAAACNA/BB5Yd35MmEcbKKO-GX0Eqb5IpEHhoYPVACLcBGAs/s640/mari%25C3%25A9s%2B2.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La préparation des photos de mariés est un rituel en soi. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-dQcTFyx1Y5s/W2ICbeVKQfI/AAAAAAAACNE/_y39LJcFDDQX_Anbdrr4oBbkB4r9NQb1wCLcBGAs/s1600/n%25C3%25A9nuphar.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-dQcTFyx1Y5s/W2ICbeVKQfI/AAAAAAAACNE/_y39LJcFDDQX_Anbdrr4oBbkB4r9NQb1wCLcBGAs/s640/n%25C3%25A9nuphar.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fleurs de lotus.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-CJqyrcRLnsM/W2IB5uJOz_I/AAAAAAAACM0/11tpxX2jgDoll51OrX3oCFtJnC1i4rwggCLcBGAs/s1600/noix%2Bde%2Bcoco.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-CJqyrcRLnsM/W2IB5uJOz_I/AAAAAAAACM0/11tpxX2jgDoll51OrX3oCFtJnC1i4rwggCLcBGAs/s640/noix%2Bde%2Bcoco.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rien de plus exotique pour moi que de trouver des noix de coco sur la plage. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-sYhngAgCZ6Y/W2IDbhqPHpI/AAAAAAAACNQ/FsMSpfAO-0EVzaK4pb_6yx0lO0TCX1tKACLcBGAs/s1600/rizi%25C3%25A8res.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-sYhngAgCZ6Y/W2IDbhqPHpI/AAAAAAAACNQ/FsMSpfAO-0EVzaK4pb_6yx0lO0TCX1tKACLcBGAs/s640/rizi%25C3%25A8res.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Paysages de rizières. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-rtR-HiE_Kt8/W2ID3GKQn1I/AAAAAAAACNg/xL3zAQ6C09sK6DP7QE52EaRB8vD7qorsACLcBGAs/s1600/sel%2B2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-rtR-HiE_Kt8/W2ID3GKQn1I/AAAAAAAACNg/xL3zAQ6C09sK6DP7QE52EaRB8vD7qorsACLcBGAs/s640/sel%2B2.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Récolte du sel. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-j1wr78v8wEw/W2IDzDnrAaI/AAAAAAAACNc/tr5n4-fsKtAaqfpyKbGktSzTgEtBVY_WACLcBGAs/s1600/sel.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://3.bp.blogspot.com/-j1wr78v8wEw/W2IDzDnrAaI/AAAAAAAACNc/tr5n4-fsKtAaqfpyKbGktSzTgEtBVY_WACLcBGAs/s640/sel.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Séchage du sel (rien à voir avec la récolte de sel en Camargue). </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-TXC0aT0uRjk/W2IEsgDywJI/AAAAAAAACNs/ZuiAnErR13s6baZGQSoRravd1lIciHOsACLcBGAs/s1600/temple%2B2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-TXC0aT0uRjk/W2IEsgDywJI/AAAAAAAACNs/ZuiAnErR13s6baZGQSoRravd1lIciHOsACLcBGAs/s640/temple%2B2.JPG" width="480" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-8lORxFKC-uU/W2IFDT97NII/AAAAAAAACN0/AfYck5p_dLsE6LZsRAen7WDHa7zjL8xgwCLcBGAs/s1600/temple.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-8lORxFKC-uU/W2IFDT97NII/AAAAAAAACN0/AfYck5p_dLsE6LZsRAen7WDHa7zjL8xgwCLcBGAs/s640/temple.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Baignade dans les eaux sacrées du temple.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-mxWu6BA82qQ/W2KfDocjXCI/AAAAAAAACOk/uHXoHLgD5XMXfIsIHGgVhV96esFJrt0jwCLcBGAs/s1600/%25C3%25A9cole.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-mxWu6BA82qQ/W2KfDocjXCI/AAAAAAAACOk/uHXoHLgD5XMXfIsIHGgVhV96esFJrt0jwCLcBGAs/s640/%25C3%25A9cole.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Etre au bon endroit au bon moment : samedi, 10h du matin, les élèves sont en week-end et courent dans tous les sens, un homme (garde, instituteur ?) accepte avec le sourire de nous laisser entrer dans l'école.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-GFOJQjSm-Qo/W2IFEImQHWI/AAAAAAAACN4/vF9BlXkS178BxNtIC8o9S-Awpq7U0dMeQCLcBGAs/s1600/vendeuses%2Bde%2Bsari.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-GFOJQjSm-Qo/W2IFEImQHWI/AAAAAAAACN4/vF9BlXkS178BxNtIC8o9S-Awpq7U0dMeQCLcBGAs/s640/vendeuses%2Bde%2Bsari.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vendeuses de sarongs (le sarong est obligatoire pour accéder au troisième niveau des temples).<br />
<br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com44tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-11303461340527181482018-07-29T00:30:00.000+02:002018-08-18T22:00:37.532+02:00My playlist <div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<div style="text-align: justify;">
C'est encore chez <a href="https://leblogdemindthegap.wordpress.com/2018/04/27/la-playlist-de-mtg/comment-page-1/#comment-13585">Mind the Gap</a> que j'ai emprunté ce questionnaire. C'est en préparant ce billet que je me rends compte que dans ma playlist, il y a un tiers de chansons que je ne change jamais et le reste qui évolue. C'est aussi en préparant ce billet que je perçois que la musique est sans doute ce qui touche le plus à l'intime, chez moi. C'est le premier billet parenthèse de l'été que j'ai écrit et je l'ai remanié de nombreuses fois avant de me sentir prête à le publier (d'ailleurs, je profite d'être loin de l'Europe pour le publier, c'est un signe). </div>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<div style="text-align: justify;">
<b>Quel morceau écoutez-vous en boucle en ce moment ? </b> J'écoute peu de chansons en boucle, sauf dans des moments où j'ai probablement besoin d’exorciser des émotions violentes. Dans ces moments-là, je peux écouter dix fois la même chanson dans la journée. La dernière chanson que j'ai écoutée en boucle, c'était celle ci. J'ai même ressorti mon vieux CD. Et puis, un jour, je me rends compte que le problème doit être réglé puisque je ne ressens plus le besoin obsessionnel d'écouter la chanson.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/pUvsU9kZYr4/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/pUvsU9kZYr4?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<div style="text-align: justify;">
<b>Quelle est pour vous, la plus grande chanson de tous les temps ? </b>Depuis des années, c'est celle-ci. Elle renvoie pour moi à ces histoires qu'on attend longtemps. </div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/h1ET9la1JuM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/h1ET9la1JuM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<b>Quel est le meilleur morceau pour s’éclater ? </b>En ce moment, je commence souvent mon footing avec cette chanson, que je chante partiellement en courant (je vous rassure, je ne croise personne sur mon parcours, sauf un lièvre ou au loin une carriole tirée par un cheval, j'ai l'impression d'être dans <i>La petite maison dans la prairie</i> parfois). Mais dans ma playlist, je bouge aussi sur Ricky Martin, K-maro ou I will survive. D'ailleurs, les chansons au rythme enjoué sont une nouveauté de l'année dans ma playlist. </div>
</div>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/2COKt6DqSaQ/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/2COKt6DqSaQ?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<b style="background-color: white; color: #111111; font-family: merriweather, serif; text-align: justify;">Quel morceau feriez-vous entendre en boucle pendant 3 heures à votre pire</b><span style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: "merriweather" , serif; margin-bottom: 0px; text-align: justify;"><b> ennemi(e)? </b>Ça existe, les ennemis, dans la vie ? Aucune idée. Si c'est un homme qui a une sœur, sans doute celle-ci, qu'il a peut-être déjà écouté en boucle à son insu (oui, je sais, j'ai déjà mis cette chanson l'été dernier mais le clip me fait rêver pour plusieurs raisons). C'est le premier film que j'ai regardé en boucle dans ma vie (et à ce niveau-là, peut-être le seul, je n'en suis pas fière mais c'est comme ça) :</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<span style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: "merriweather" , serif; margin-bottom: 0px; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<span style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: "merriweather" , serif; margin-bottom: 0px; text-align: justify;"><br /></span> <iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/WpmILPAcRQo/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/WpmILPAcRQo?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<b style="text-align: justify;">Quelle chanson ringarde aimez-vous écouter et réécouter ? </b><span style="text-align: justify;">La question est inappropriée, je suis la ringardise même en matière de musique et je l'ai toujours été.</span><b style="text-align: justify;"> </b><span style="text-align: justify;">Pour moi, il n'y a pas de chanson ringarde, il suffit d'écouter ma playlist, on y trouve du Richi e Poveri dont la plupart d'entre vous n'a peut-être jamais entendu parler, j'adore chanter cette chanson en ce moment ( je crois que c'est ma fille qui l'a rapportée de son voyage en Italie, merci les collègues !). Si je prends un chanteur un peu "vieillot", je choisirais de "danser" à nouveau un boogie woogie en</span><span style="text-align: justify;"> talons aiguille bleus, après avoir bu du champagne. Cette chanson aura toujours le pouvoir de me redonner le sourire. Et preuve que la ringardise est subjective, lorsque ma fille a entendu que j'avais ajouté ce titre à ma playlist, elle m'a supplié d'y ajouter aussi <i>Couleur menthe à l'eau</i>. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/8wA_0lSxkG8/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/8wA_0lSxkG8?feature=player_embedded" width="320"></iframe><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/3Bq35UB5cmY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3Bq35UB5cmY?feature=player_embedded" width="320"></iframe><br />
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<b style="text-align: justify;">Quel artiste ou quel style de musique pour partir sur une île déserte qui vous offrirait la possibilité d’écouter à volonté un seul artiste ou un seul style de musique? </b><span style="text-align: justify;">Je crois que je me lasserais assez vite d'un même style de musique ou d'un seul artiste. Mais il m'est arrivé d'écouter un album en boucle, </span><span style="color: #6a6a6a; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: x-small; font-weight: bold;">Løve </span><span style="text-align: justify;">de Julien Doré ou celui de Benjamin Siksou pour des raisons très différentes, l'un pour l'émotion qu'il me procurait, l'autre parce qu'il me permet de relativiser quand je suis ma tendance naturelle à prendre les choses trop au sérieux. </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/AYAuryE05wA/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/AYAuryE05wA?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<span style="text-align: justify;"> </span><br />
Je vais ajouter deux questions au questionnaire de Mind The Gap:<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Quelle est la dernière chanson à vous avoir fait pleurer ? </b>J'ai été très émotive mais je me soigne. Si des chansons me touchent, il est rare qu'elles aient le pouvoir de me faire pleurer, contrairement aux films. Ce fut le cas de la chanson de Barbara mentionnée plus haut, je me revois accrochant du linge et pleurant (oui, je sais, c'est très glamour) il y a quatre ou cinq ans.<br />
La dernière chanson à m'avoir fait pleurer comme une madeleine est celle-ci sans doute parce que dans la bande annonce du film dont elle est extraite, <i>Les choses de la vie,</i> il y a des scènes d'une délicatesse infinie qui me chavirent. Le film, revu dernièrement, m'a paru très lent mais m'a donné une impulsion inattendue et salutaire. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/murVA195OIM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/murVA195OIM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="text-align: justify;"> </span><br />
<span style="text-align: justify;"><b>Quelle est la chanson de ta playlist à laquelle tu accordes une valeur sentimentale particulière ? </b>J'ai depuis peu dans ma playlist des chansons qui me rappellent des moments précis de ma vie. Ce ne fut pas vraiment le cas avant, je ne crois pas que des moments clés de ma vie aient été rythmés par des morceaux musicaux, ou pas par des morceaux que j'avais envie de garder en tête. J'ai parfois écouté des morceaux après un moment, mais pas pendant que je vivais un moment important. Même mon premier baiser, je ne me souviens pas sur quelle chanson je l'ai échangé. </span><span style="text-align: justify;">Et puis, je ne suis pas une nostalgique par nature, j'oublie assez vite ce qui, sentimentalement, me ramène à un passé révolu. </span><span style="text-align: justify;">Mais deux morceaux sont pour moi des souvenirs auxquels je tiens beaucoup, le premier parce qu'il a fait partie d'une mise en scène écrite uniquement pour moi et le second, parce qu'on m'en a chanté un passage, les yeux dans les yeux : </span><br />
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/BmMrj4GA0WM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/BmMrj4GA0WM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/IYI-1TdvNho/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/IYI-1TdvNho?feature=player_embedded" width="320"></iframe><br />
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<span style="text-align: justify;"> </span><br />
<span style="text-align: justify;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em;">
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-89209313117408951102018-07-26T00:30:00.000+02:002018-08-01T22:09:28.969+02:00La serpe de Philippe Jaenada<div style="text-align: justify;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-pQQFSnnNL6k/W1OD37dwwQI/AAAAAAAACMA/dDGkXuRlX9QwLV-hj73P82J2uBaD3u13gCPcBGAYYCw/s1600/serpe.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://4.bp.blogspot.com/-pQQFSnnNL6k/W1OD37dwwQI/AAAAAAAACMA/dDGkXuRlX9QwLV-hj73P82J2uBaD3u13gCPcBGAYYCw/s320/serpe.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>On attend les crimes, les coups de serpe, la barbarie et le mystère, j'en ai bien conscience, pardon, mais ça ne va plus tarder - dans Jacques le Fataliste, on poireaute, gaiement mais tout de même jusqu'aux dernières pages pour que Jacques raconte à son maître comment il a relevé le jupon de la belle Denise sur ses cuisses pour lui enfiler une jarretière, rien de plus, on acclame Diderot à juste titre, j'estime qu'on ne peut pas m'en vouloir. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On connait le type de livres qu'écrit Philippe Jaenada depuis <i>Sulak</i>. Sa spécialité, c'est le fait divers. Jaenada prend un sujet, enquête et nous livre à la fois les résultats de son enquête mais surtout, tous les détails de son enquête, en passant par la marque de whisky qu'il boit au café du coin et les enseignes de magasin qu'il voit en roulant. Donc, avant de commencer un Jaenada, il faut être prévenu, ça va digresser sévère et si vous êtes allergiques aux parenthèses, voire aux doubles parenthèses, passez votre chemin. Cette fois, grâce à son voisin Manu, petit-fils d'Henri Girard, auteur du roman qui deviendra à l'écran <i>Le Salaire de la Peur</i>, il revient sur le triple crime qui se déroula en octobre 1941 dans un château du Périgord et dont fut accusé et acquitté (on le sait dès le début) le fameux Henri Girard. En trois cent pages, Philippe Janenada nous donne toute la biographie du suspect (et il faut l'avouer, il a eu une vie bien remplie ou plutôt de nombreuses vies), puis toutes les pièces à charge et là, on se dit, il a beau digresser Jaenada, qu'est-ce qu'il a bien pu mettre dans les trois cent pages qui restent ? Eh bien, à vous de le découvrir, mais on ne s'ennuie pas. En lisant Jaenada, je ne peux pas dire que j'ai l'impression de lire de la littérature, j'ai l'impression de passer trois jours avec un copain qui va me raconter une histoire et ne pas pouvoir s'empêcher de commenter tout ce que les autres ont dit, en plus de faire un peu de sentiments en parlant de sa famille, le tout avec un second degré que j'adore (et qu'on ne perçoit pas forcément quand on le rencontre, j'avoue que ça m'avait fortement troublée : comment ça, il n'y aurait pas de second degré dans <i>Sulak</i> ? Impossible). Donc, j'ai lu ce livre en ayant l'impression de m'asseoir à côté de Jaenada, pendant qu'il buvait son Oban. Ça a l'air de rien mais quand on est en train de passer trois jours presque toute seule, il accompagne très bien, Jaenada. Bref, je pourrais moi aussi aligner les parenthèses, digresser sans fin mais le résultat serait le même, j'ai beaucoup aimé ce livre même si bien sûr, je me suis dit parfois, non, là, il exagère et surtout, je me demande qui à part lui est capable de me faire éclater de rire plusieurs fois par jour (impayable histoire du thermomètre, c'est là qu'on est content de ne pas être enfant d'écrivain). J'ai refermé le livre en me disant que l'histoire sur Pauline Dubuisson, c'est celle racontée par Jaenada que j'aurais dû lire et non celle de Jean-Luc Seigle que je n'ai pas aimée mais comme il ne peut s'empêcher de tant aimer ses précédents personnages qu'il y revient sans cesse (on retrouve un peu Sulak aussi), je ne m'en suis pas trop mal sortie. J'ai mis un peu de temps à lire celui-ci mais c'est promis, Philippe Jaenada, le prochain, je l'ouvre sans réfléchir.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et ce n'est pas anecdotique, j'aime beaucoup cet extrait de l'avertissement: </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Mais j'ai changé le nom de certaines personnes, quatre ou cinq. D'abord parce qu'un nom, dans l'absolu n'a pas d'importance, ne change rien </i>[ bon là, moi j'aurais mentionné Roméo et Juliette mais c'est vrai que si déjà Jaenada commence les parenthèse dans l'avertissement, on n'est pas sorti de l'auberge ]<i>- ce qui tombe bien; ensuite non pas par respect posthumes pour lesdites personnes (ce serait hypocrite, car j'irais de bon cœur pique-niquer sur leurs tombes) </i>[ Ah tiens, si, il utilise les parenthèse dès l'avertissement ], <i>mais parce que leurs éventuels enfants et petits-enfants n'ont rien à voir avec tout ça. Il faut laisser les petits-enfants tranquilles. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis, Jaenada et moi, on a des points communs concernant <i>Le club des Cinq</i>, nos enfants aussi d'ailleurs (ils n'ont pas aimé) et j'avais oublié à quel point cette série, que j'ai dévorée, était rétrograde (Annie fait le ménage dans la chambre des garçons). Et puis, moi qui ai toujours été un peu fascinée par le passé mystérieux de l'avocat Jacques Vergès, j'ai aimé le croiser (un beau sujet pour un roman, non, M. Jaenada ?). Et on a beau rire avec Jaenada, il nous raconte aussi très bien le côté glauque de la vie, et notamment de certains couples, légitimes ou pas. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en août 2017 chez Juillard. 634 pages. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller à ceux qui aiment une longue conversation entre copains.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à mes documentalistes pour ce cadeau. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://surmesbrizees.wordpress.com/recapitulatif-challenge-pave-de-lete-2018/#comment-13146"><img border="0" data-original-height="302" data-original-width="300" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-c0PIafWfnr4/W1TjUNYXHyI/AAAAAAAACMI/UUqqWsvVjcERbf16RXezNFM83nSfXPktgCLcBGAs/s200/pav%25C3%25A9.jpg" width="198" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com28tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-43202500974856269132018-07-24T00:30:00.000+02:002018-07-24T00:30:02.341+02:00Elephant de Martin Suter<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-XrHILtttxt0/W0-1bgXHLtI/AAAAAAAACLk/5D2EuaAxv-8qtRBAy6Uv8f4VkJZzUdoVwCLcBGAs/s1600/%25C3%25A9l%25C3%25A9phant.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1593" data-original-width="1600" height="318" src="https://3.bp.blogspot.com/-XrHILtttxt0/W0-1bgXHLtI/AAAAAAAACLk/5D2EuaAxv-8qtRBAy6Uv8f4VkJZzUdoVwCLcBGAs/s320/%25C3%25A9l%25C3%25A9phant.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Schoch vit dans une grotte près de Zurich. Il est SDF et les places sont chères, dans les grottes suisses. Un jour, il découvre un tout petit éléphant rose luminescent (alors moi, je dis phosphorescent mais l'auteur utilise toujours le mot luminescent, moi jamais, excusez cette parenthèse mais je suis en pleine lecture d'un Jaenada, ceci explique cela). Tout au long du roman, nous allons découvrir comment cet éléphant a été créé et est arrivé dans la grotte de Schoch, tout en suivant l'attachement progressif de Schoch pour l'animal. </div>
<div style="text-align: justify;">
Quand j'ai commencé ce roman, je me suis demandée pourquoi diantre j'avais eu envie de l'écouter. Cette histoire d'éléphant rose qui sentait la morale à plein nez sous couvert d'une manipulation génétique se déroulant en plus dans le milieu des SDF avait tout pour me déplaire. D'ailleurs, je l'ai commencé comme je le fais souvent, par petits bouts, et je l'ai mis de côté. Puis, à l'occasion trajet d'une heure et demie vers ma famille (avoir une famille qui n'habite pas tout près a donc des avantages), j'ai réussi à entrer vraiment dans cette histoire et à me laisser toucher par Schoch, la vétérinaire Valérie, et par ce petit éléphant rose. Si morale il y a, ce qui est évident d'après le thème, elle reste absolument supportable pour la lectrice que je suis, qui déteste qu'on la culpabilise. Et j'ai aimé que Valérie se pose des questions sur sa propre attitude face aux SDF alors qu'elle est a priori assez irréprochable. C'est très picaresque, frais malgré les thèmes assez lourds et j'ai pris un réel plaisir à entrer dans le cirque où tout commence. Je me rends compte d'ailleurs que le monde du cirque en littérature et dans les films est un monde qui ne m'attire pas au premier abord mais qui me plait souvent. Voilà donc un auteur que j'aurai sans doute plaisir à retrouver, plutôt en format audio. Samuel Labarthe (la voix française de George Clooney, mais je m'en veux de le réduire à ça) est excellent. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="field field-name-hw-livre-date-parution field-type-datetime field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
<div class="field-label" style="box-sizing: border-box; float: left;">
Date de parution : </div>
<div class="field-items" style="box-sizing: border-box; float: left;">
<div class="field-item even" style="box-sizing: border-box;">
<span class="date-display-single" content="2018-06-06T00:00:00+02:00" datatype="xsd:dateTime" property="dc:date" style="box-sizing: border-box;">06 Juin 2018</span></div>
</div>
</div>
<div class="field field-name-hw-livre-editeur-origine field-type-text field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
chez Audiolib. 8h07</div>
<div class="field field-name-hw-livre-editeur-origine field-type-text field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
<br /></div>
<div class="field field-name-hw-livre-editeur-origine field-type-text field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
<i>Merci à Audiolib.</i></div>
<div class="field field-name-hw-livre-editeur-origine field-type-text field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
<i>A conseiller à tous ceux qui ont déjà vu des éléphants là où il n'y en avait visiblement pas ( je n'ai pas honte de dire que c'est mon cas, ça reste une légende dans la famille et ce roman prouve que j'avais peut-être raison ) et aux autres. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-36967113682482065782018-07-22T00:30:00.000+02:002018-07-22T10:41:58.653+02:00My book list<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<em style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><b><span style="box-sizing: inherit; font-size: 17.85px; margin-bottom: 0px;">Je continue d'emprunter les idées des autres et c'est encore à <a href="https://leblogdemindthegap.wordpress.com/2018/05/15/la-play-livres/comment-page-1/#comment-13592">Mind The Gap</a> que je dois l'idée de ce billet. </span></b></em></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="box-sizing: inherit; font-size: 17.85px; font-style: italic; font-weight: bold; margin-bottom: 0px;">Q</span><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><b style="font-style: italic;">uel est le dernier livre que vous vous êtes offert ? </b>Je l'avais offert à mon amie Catherine, elle me l'a prêté mais comme je le soupçonnais, il a fallu que je file me l'acheter après l'avoir fini, au grand plaisir de mon libraire qui l'a donc vendu deux fois à la même personne. Et ce n'est qu'un début (il va finir par me trouver obsessionnelle). </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-qSRAf6_BGSs/WwMiNo4MXvI/AAAAAAAACE4/88T2lc352EMjzgdvP9PAPKzFCozwb_VRACPcBGAYYCw/s1600/Camus.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1087" height="320" src="https://2.bp.blogspot.com/-qSRAf6_BGSs/WwMiNo4MXvI/AAAAAAAACE4/88T2lc352EMjzgdvP9PAPKzFCozwb_VRACPcBGAYYCw/s320/Camus.JPG" width="217" /></a></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><b style="font-style: italic;">Et le dernier livre que vous avez offert ? </b>Fichtre, je ne sais plus, j'en offre souvent. Je sais que j'ai failli offrir <i>Correspondance</i> et que je me suis ravisée, ce n'était pas vraiment un cadeau approprié pour celui à qui je souhaitais l'offrir. Il m'est déjà arrivé d'offrir des livres à un homme pour son anniversaire et que celui-ci trouve l'acte inapproprié (pas le choix des livres mais l'acte lui-même), alors je suis devenue méfiante. Le dernier livre offert, ce fut s</span></span>ans doute le Tesson, à Florence, pour son anniversaire:</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-eg6oTC8zIIE/WviSxKoKe0I/AAAAAAAACEY/s-RU2vgy2ygFbm8Im2pMHZzsG-0cDEhNACPcBGAYYCw/s1600/Tesson.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-eg6oTC8zIIE/WviSxKoKe0I/AAAAAAAACEY/s-RU2vgy2ygFbm8Im2pMHZzsG-0cDEhNACPcBGAYYCw/s320/Tesson.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><b>L’île déserte est de retour, vous pouvez embarquer l’intégrale d’un auteur classique et d’un auteur actuel , qui choisissez-vous? </b>Je ne suis pas une fidèle en littérature, je n'aime aucun auteur sans bémol et je suis certaine de me lasser si je n'ai pas le choix. Disons que pour l'auteur classique, je prendrais celui qui m'agace et m'enchante, m'enchante d'ailleurs particulièrement quand il est lu par André Dussolier. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-_0QQ8b4Wirw/WyLAcE_ScdI/AAAAAAAACIs/X_w-d5egDtcuvfZJn1r1cdPvEGbijx5CgCLcBGAs/s1600/Proust.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="656" data-original-width="1600" height="131" src="https://4.bp.blogspot.com/-_0QQ8b4Wirw/WyLAcE_ScdI/AAAAAAAACIs/X_w-d5egDtcuvfZJn1r1cdPvEGbijx5CgCLcBGAs/s320/Proust.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
Concernant l'auteur contemporain et pour varier les genres, j'emporterais celui que je considère comme le maître actuel du roman populaire à rebondissements mais je vais attendre qu'il ait fini sa trilogie pour aller sur une île déserte, où je suis certaine de mourir de dépression (je suis l'inverse absolu de Sartre et de son "L'enfer, c'est les autres"). J'espère que l'île sera assez grande pour que je puisse courir en écoutant mes livres. Ou alors, je prendrais tous les Jaenada, il a le mérite de me faire rire et comme je n'en ai lu que deux pour l'instant et que ses livres sont des pavés, ça devrait me distraire un moment. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-NYUDuDe36zs/WyK6N3t7fZI/AAAAAAAACIU/UBB-m9d0TzwCCBx8FaHr-plpNI9N1W0vgCLcBGAs/s1600/Lemaitre.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-NYUDuDe36zs/WyK6N3t7fZI/AAAAAAAACIU/UBB-m9d0TzwCCBx8FaHr-plpNI9N1W0vgCLcBGAs/s320/Lemaitre.JPG" width="240" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-pQQFSnnNL6k/W1OD37dwwQI/AAAAAAAACL8/Q5DxOqJk6AAFesZH-vl4symWcVyq4-Y3QCLcBGAs/s1600/serpe.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://2.bp.blogspot.com/-pQQFSnnNL6k/W1OD37dwwQI/AAAAAAAACL8/Q5DxOqJk6AAFesZH-vl4symWcVyq4-Y3QCLcBGAs/s320/serpe.JPG" width="320" /></a></div>
<b><br /></b>
<b>Quel livre offrir à une personne que vous n’aimez pas ? </b>Comment puis-je avoir envie d'offrir un livre à quelqu'un que je n'aime pas alors qu'il y en a tant que j'ai envie d'offrir à ceux que j'aime ? Mais je viens bien lui offrir mon exemplaire de ce roman que j'ai trouvé indigeste, avec un personnage masculin insupportable. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-GmjmlU6qp9U/WyK-uLvkORI/AAAAAAAACIg/XMkhDYW4We0l_RTPAcbBDZzzo0q81z7RQCLcBGAs/s1600/Cohen.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1564" data-original-width="1600" height="312" src="https://3.bp.blogspot.com/-GmjmlU6qp9U/WyK-uLvkORI/AAAAAAAACIg/XMkhDYW4We0l_RTPAcbBDZzzo0q81z7RQCLcBGAs/s320/Cohen.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<b>Enfin, le livre qui est pour vous l’histoire d’amour la plus forte ? </b>Evidemment, puisque c'est mon dernier coup de cœur, je dirais la correspondance entre Camus et Casares parce qu'un amour de roman ne peut pas être plus fort qu'un amour vécu. Je vais tout de même en choisir un autre, qui est un amour venimeux qu'une mère porte à son fils, ce qu'on ne comprend que très tard. J'ai un rapport très particulier à ce livre qui m'a profondément dérangée, que j'ai donné pour finalement me rendre compte que je ne pouvais pas ne pas l'avoir dans ma bibliothèque et je l'ai donc racheté. Un jour, je le relirai. Il était de toutes façons impossible de ne pas citer ici John Irving. J'ai très envie d'aller à sa rencontre au festival America et c'est ce roman, qui n'est pourtant pas mon préféré, que j'aimerais lui faire dédicacer. Le petit hic, c'est qu'il fait 800 pages en grand format, je regretterais sans doute de devoir le transporter toute la journée.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Zd53csO56x4/W05ZxF2_CtI/AAAAAAAACLM/qLvFNJf_1N8t7hbnxadVfafdutrpFI0LgCLcBGAs/s1600/Irving.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-Zd53csO56x4/W05ZxF2_CtI/AAAAAAAACLM/qLvFNJf_1N8t7hbnxadVfafdutrpFI0LgCLcBGAs/s320/Irving.jpg" width="240" /></a></div>
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; font-family: Merriweather, serif; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-56811189532702701472018-07-19T12:05:00.000+02:002018-07-20T21:13:37.532+02:00Sucre noir de Miguel Bonnefoy<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-otRbB9Sy7Do/W05bo6w_BVI/AAAAAAAACLY/WrrVCZvkNMcCEuck_lN1gao_Y4BHq9PYACLcBGAs/s1600/Sucre%2Bnoir.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1387" height="320" src="https://2.bp.blogspot.com/-otRbB9Sy7Do/W05bo6w_BVI/AAAAAAAACLY/WrrVCZvkNMcCEuck_lN1gao_Y4BHq9PYACLcBGAs/s320/Sucre%2Bnoir.jpg" width="277" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Le capitaine Henry Morgan aurait caché le butin de son navire échoué dans un village des Caraïbes. 300 ans plus tard, deux explorateurs vont séjourner chez la famille Otero, persuadés que ce trésor ne se trouve pas loin de leur maison. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a un moment que je voulais découvrir la plume du séduisant Miguel Bonnefroy mais les thèmes qu'il choisit ne m'attirent jamais. Quand on m'a proposé de me donner ce roman, je me suis dit que c'était le moment. Ce roman aurait pu me plaire s'il avait pris la forme d'une vraie saga familiale mais l'auteur a choisi d'en faire un roman court, ce qui le rend frustrant et inabouti, à mes yeux au moins. Son atout principal est de nous dépayser mais Miguel, vraiment, on ne peut pas écrire des phrases clichés comme : </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A cet instant, Severo Bracamonte, nu dans le moulin, au milieu du parfum étourdissant des vieux tonneaux, eut l'impression que cette femme avait inventé l'amour. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'ai donc pas été séduite par ce roman mais il avait été remarqué par la presse lors de sa sortie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié chez Rivages en septembre 2017. 209 pages. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à mes documentalistes qui m'ont offert ce roman.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller à ceux qui veulent s'échapper un peu. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-27222153496527913432018-07-16T00:30:00.000+02:002018-07-16T14:10:32.071+02:00La disparition de Stéphanie Mailer de Joël Dicker<div style="text-align: justify;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-ABwDvsEV-tg/W0Jpp2S7ZPI/AAAAAAAACK0/38ESMFsgIbUr-i9KgKK09MDgcHe7-FZHgCLcBGAs/s1600/Dicker.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-ABwDvsEV-tg/W0Jpp2S7ZPI/AAAAAAAACK0/38ESMFsgIbUr-i9KgKK09MDgcHe7-FZHgCLcBGAs/s320/Dicker.JPG" width="240" /></a>En 1994, le maire d'Orphea, petite ville américaine tranquille, est assassinée avec sa famille. Le meurtrier est arrêté par les deux enquêteurs de l'époque, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Vingt ans plus tard, une journaliste nommée Stéphanie Mailer décide d'enquêter dans son coin et affirme que la police a fait une erreur. Peu après, elle disparaît.</div>
<div style="text-align: justify;">
On retrouve dans ce roman les caractéristiques du premier roman de Joël Dicker, la vie dans une petite ville américaine qui se trouve bouleversée par un meurtre. Le point commun s'arrête là. Si j'avais des bémols sur la version papier (aucune sur la version audio) de <i>La vérité sur l'affaire Harry Québert</i>, là, ce ne sont pas des bémols que j'ai, c'est tout simplement que j'ai été submergée par l'ennui. J'ai aimé le début, puis il m'a semblé que l'ensemble tournait vite en rond, sans compter que l'auteur me semblait parfois régler ses comptes avec la critique littéraire. En soi, ça ne me pose pas problème, sauf qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Quand il a fallu charger le deuxième CD sur mon ipod, j'ai manqué de courage et j'ai laissé là la fine équipe d'enquêteurs, sans apprendre l'identité du meurtrier. Ce qui est embêtant, c'est que j'avais déjà abandonné le roman précédent de Joël Dicker. Il faut tout de même savoir que j'ai naturellement de la bienveillance pour cet auteur, qui a enthousiasmé mes élèves participant au Prix Goncourt des lycéens quand il l'a obtenu. Je ne sais pas si notre participation à ce jury aurait eu la même saveur sans lui. Mais là, j'aimerais bien qu'il passe à autre chose, peut-être a-t'il besoin d'explorer d'autre lieux et d'autre thèmes. </div>
<div class="field field-name-hw-livre-date-parution field-type-datetime field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
<div class="field-label" style="box-sizing: border-box; float: left;">
Date de parution : </div>
<div class="field-items" style="box-sizing: border-box; float: left;">
<div class="field-item even" style="box-sizing: border-box;">
<span class="date-display-single" content="2018-06-06T00:00:00+02:00" datatype="xsd:dateTime" property="dc:date" style="box-sizing: border-box;">06 Juin 2018</span></div>
</div>
</div>
<div class="field field-name-hw-livre-editeur-origine field-type-text field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">
<div class="field-label" style="box-sizing: border-box; float: left;">
- Éditeur d’origine : </div>
<div class="field-items" style="box-sizing: border-box; float: left;">
<div class="field-item even" style="box-sizing: border-box;">
Editions de Fallois</div>
</div>
</div>
<div class="field field-name-hw-duree-livre-audio field-type-text field-label-inline clearfix clearfix" style="background-color: white; border-bottom: 1px solid rgb(238, 238, 238); box-sizing: border-box; float: left; font-family: Arial, "Helvetica Neue", Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; padding-bottom: 20px; width: 533.656px;">
<div class="field-label" style="box-sizing: border-box; float: left;">
Durée : </div>
<div class="field-items" style="box-sizing: border-box; float: left;">
<div class="field-item even" style="box-sizing: border-box;">
18h21</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à <a href="http://www.audiolib.fr/livre-audio/la-disparition-de-stephanie-mailer-9782367626901">Audiolib</a>. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Je ne peux vraiment pas le conseiller à qui que ce soit. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> </i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="http://www.sylire.com/tag/ecoutons%20un%20livre/"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="366" height="200" src="https://2.bp.blogspot.com/-qysjl-E5IV4/WRIQRTT-wPI/AAAAAAAABOs/qSAGIGYbZ-MfC9jL2oeWNKpSEdrwuAyjwCPcBGAYYCw/s200/free-road-trip-games-audio-book.jpg" width="178" /></a></i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-83537071704238185322018-07-15T00:30:00.000+02:002018-07-15T00:30:01.041+02:00Ma go-list<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><b><i>Là tout de suite, vous pouvez vous télé-transporter quelque part, pour une semaine de vacances sans personne et sans aucune contrainte, vous allez où ? </i></b>Là, tout de suite, je ne pars pas une semaine seule en vacances. Il faut s'aimer beaucoup pour savoir vivre sans les autres ou alors il faut avoir besoin de méditer sur soi-même. Aucune de ces deux options ne s'applique à moi pour le moment (mais j'ai songé un moment à randonner seule, peu importait où). </span></span></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><b><i>Un endroit pour résider une fois que vous aurez arrêté toute activité professionnelle ? </i></b>C'est une question que je me suis déjà posée. Impossible d'y répondre puisque la réponse est liée à des contingences que je ne connais pas : où seront mes enfants ? Mes amis resteront-ils en Normandie ? Où vivra celui qui, alors, ensoleillera peut-être mes journées ? Dans l'absolu, j'aimerais sans doute davantage de chaleur (quoique cet été, je suis comblée) mais je ne suis pas certaine d'avoir un jour envie de quitter ma belle Normandie. </span></span></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-v2g-xYsUDlk/WXhVZd5arvI/AAAAAAAABa0/-JLELfoM9vIYp_t5k1-x6ejIqBV9nc_-ACPcBGAYYCw/s1600/Cabourg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="960" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-v2g-xYsUDlk/WXhVZd5arvI/AAAAAAAABa0/-JLELfoM9vIYp_t5k1-x6ejIqBV9nc_-ACPcBGAYYCw/s320/Cabourg.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cabourg</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-XEDirENcpKY/WFG6j7cKOQI/AAAAAAAAAqI/o3sbDrWRFaIMeaKoFfnMuH5IRVFEOA43QCPcBGAYYCw/s1600/abbaye-bec-hellouin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1600" height="200" src="https://2.bp.blogspot.com/-XEDirENcpKY/WFG6j7cKOQI/AAAAAAAAAqI/o3sbDrWRFaIMeaKoFfnMuH5IRVFEOA43QCPcBGAYYCw/s320/abbaye-bec-hellouin.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Bec-Hellouin</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-72vgdHbBI3A/WVFlURK1o7I/AAAAAAAABV8/2aLq5aIvdMUbQRX_eWA0PKss9QXQKqZyQCPcBGAYYCw/s1600/Etretat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="908" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-72vgdHbBI3A/WVFlURK1o7I/AAAAAAAABV8/2aLq5aIvdMUbQRX_eWA0PKss9QXQKqZyQCPcBGAYYCw/s320/Etretat.jpg" width="302" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Etretat</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-t7OTomFD_1M/WujSitG1WrI/AAAAAAAACBU/7KH0rMQrhnwctUxQyhucpJafHRxdZOt7gCPcBGAYYCw/s1600/FullSizeRender_2%2B%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-t7OTomFD_1M/WujSitG1WrI/AAAAAAAACBU/7KH0rMQrhnwctUxQyhucpJafHRxdZOt7gCPcBGAYYCw/s1600/FullSizeRender_2%2B%25281%2529.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Yport</td></tr>
</tbody></table>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<b style="font-family: times, "times new roman", serif;"><i>Le pays qui fait rêver tout le monde mais pas vous ? </i></b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Le Canada. Le froid ne m'attire pas et ce que m'en disent ce qui y sont allés me fait trop penser aux Etats-Unis pour me donner envie. </span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="box-sizing: inherit; font-style: italic; font-weight: 700;">U</span><span style="box-sizing: inherit; font-style: italic; font-weight: 700; margin-bottom: 0px;">n voyage à offrir à quelqu’un que vous n’aimez pas? </span><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;">Evidemment non. Mais pour répondre à l'esprit de la question, je dirais un pays asiatique, la Corée du Nord peut-être. Et comme je suis, comme toujours, paradoxale, c'est évidemment en Asie que je poserai mes valises cet été. </span></span></span></div>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><b><i>L’endroit pour aller roucouler quand on tombe amoureux ? </i></b> La prochaine fois que je tomberai amoureuse, j'aimerais découvrir un endroit que je ne connais pas. Et comme nous serons deux à choisir, je ne peux pas savoir où nos envies nous mèneront. Je me rends compte que spontanément, j'ai de moins en moins d'envies irrésistibles de destinations, celle de cet été étant l'une des dernières. Il reste peut-être Malte et Yellowstone. Mais les envies s'inventent.</span></span></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-HMQ4yvtalh0/V630YTwD2BI/AAAAAAAAAYc/fXvBSS8LBb0EIX-7nghEhmYZcBUoSJ7tgCPcBGAYYCw/s1600/IMG_1612%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="background-color: transparent; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://3.bp.blogspot.com/-HMQ4yvtalh0/V630YTwD2BI/AAAAAAAAAYc/fXvBSS8LBb0EIX-7nghEhmYZcBUoSJ7tgCPcBGAYYCw/s320/IMG_1612%255B1%255D.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Binic</td></tr>
</tbody></table>
<span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px; text-align: left;"><span style="box-sizing: inherit; margin-bottom: 0px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i style="font-weight: bold;">Un coup de coeur en France? </i>Ils sont nombreux. Ma région bien sûr mais aussi Paris, les côtes bretonnes et je sens que Lille va grimper dans le haut de ma liste. </span></span></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-QTes2TRtMfM/V4f9ZsCm30I/AAAAAAAAAWs/cn7YP5qn07kNzlXQkolL89fIvWPxCkdzgCPcBGAYYCw/s1600/plouha.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="291" data-original-width="566" height="164" src="https://4.bp.blogspot.com/-QTes2TRtMfM/V4f9ZsCm30I/AAAAAAAAAWs/cn7YP5qn07kNzlXQkolL89fIvWPxCkdzgCPcBGAYYCw/s320/plouha.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Côte bretonne (GR 34)</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-SI-6ZgiB8BI/V4FErrRtcCI/AAAAAAAAAVU/oduX_5w7tNESJIwjzUVWhhvQ6HKBY8rWgCPcBGAYYCw/s1600/IMG_1572%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://2.bp.blogspot.com/-SI-6ZgiB8BI/V4FErrRtcCI/AAAAAAAAAVU/oduX_5w7tNESJIwjzUVWhhvQ6HKBY8rWgCPcBGAYYCw/s320/IMG_1572%255B1%255D.JPG" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Montmartre</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-ZTtYK51NfK8/V6306pZir9I/AAAAAAAAAY0/SYq6s-_MQZAAIdZhni_G368jA8loz6WsQCPcBGAYYCw/s1600/IMG_1616%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="background-color: transparent; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-ZTtYK51NfK8/V6306pZir9I/AAAAAAAAAY0/SYq6s-_MQZAAIdZhni_G368jA8loz6WsQCPcBGAYYCw/s320/IMG_1616%255B1%255D.JPG" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Côte bretonne (GR 34)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-4iCN0UloIgU/V4FETFYXDpI/AAAAAAAAAVU/11CFY23Py-smDrxGsLJs9bASw9zCxqgOQCPcBGAYYCw/s1600/IMG_1569%255B1%255D.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-4iCN0UloIgU/V4FETFYXDpI/AAAAAAAAAVU/11CFY23Py-smDrxGsLJs9bASw9zCxqgOQCPcBGAYYCw/s320/IMG_1569%255B1%255D.JPG" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Montmartre</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-fGaGntcsxtY/WvXmuNELGgI/AAAAAAAACDU/mKoHK8rPcbYS3dBT5qz-c6y0P6vjYBrEACPcBGAYYCw/s1600/IMG_3103.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-fGaGntcsxtY/WvXmuNELGgI/AAAAAAAACDU/mKoHK8rPcbYS3dBT5qz-c6y0P6vjYBrEACPcBGAYYCw/s320/IMG_3103.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lille</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: justify;">
<b style="font-family: times, "times new roman", serif; text-align: left;"><i>Enfin une capitale européenne qui vous a déçue ou disons pas emballé plus que ça ? </i></b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: left;">J'ai détesté Amsterdam. Les gens qui cuvent leur nuit arrosée le matin quand je prends mon petit-déjeuner, très peu pour moi. Les champignons et autre hallucinogènes partout dans les vitrines, très peu pour moi. Tout comme d'autres "produits" exposés en vitrines. </span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: inherit; color: #111111; line-height: 30.345px; margin-bottom: 1.5em; text-align: left;">
<i>Merci à <a href="https://leblogdemindthegap.wordpress.com/2018/06/10/la-play-lieux/">Mind the Gap</a> pour l'idée. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-81993071651131849902018-07-12T21:55:00.003+02:002018-07-12T21:55:48.172+02:00La chute d'Albert Camus<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-ISpoUxWG8XQ/W0etFppx3hI/AAAAAAAACLA/8cvN_Pi4DXUQ1S0inUmFKClfCGgoApC0gCLcBGAs/s1600/la%2Bchute.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1373" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-ISpoUxWG8XQ/W0etFppx3hI/AAAAAAAACLA/8cvN_Pi4DXUQ1S0inUmFKClfCGgoApC0gCLcBGAs/s320/la%2Bchute.jpg" width="274" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce court roman de Camus est la confession d'un juge-pénitent, c'est ainsi qu'il se qualifie, à un inconnu rencontré dans un bar à Amsterdam. Le suicide d'une jeune femme qu'il croise sur un pont et son manque de réaction face à cet événement va faire basculer sa vie. Il va peu à peu passer son temps à s'accuser de tout devant les hommes qu'il rencontre, accusant ainsi l'humanité entière de toutes les fautes possibles. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ces confessions d'un homme du XXe siècle, se perdant dans l'amour des femmes ou plutôt dans l'amour de lui-même à travers l'amour des femmes ne sont pas sans rappeler celles de <i>L'Etranger</i>. C'est le propre d'une confession de n'exprimer qu'un point de vue et c'est souvent dérangeant. Ça l'est en tout cas dans <i>L'Etranger</i>. Ce roman-ci m'a semblé être l'inverse de L'Etranger dans le sens où il est bavard là où l'autre était froid. Mais allez-vous me dire à juste titre, comment un roman peut être moins bavard qu'un autre qui a le même nombre de pages ou presque ? C'est que dans un cas, me semble-t-il, nous sommes dans une confession en retenue, qui dit l'essentiel mais donc cache des non-dits alors qu'ici, tout me semble confessé. Difficile de dire d'un roman si connu et d'un auteur si réputé qu'ils nous ont déçue, et pourtant, pour être familière, j'ai trouvé que Camus ne s'était pas vraiment foulé sur ce coup-là. Il y va avec ses gros sabots, on peut appeler ça un conte philosophique si on veut mais moi, j'appelle ça un manque de finesse dans le genre donneur de leçon. Sartre, que je n'affectionne pas particulièrement, traitait à mon avis bien mieux du thème de la responsabilité de chacun. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Publié en 1956 chez Gallimard- 153 p. en Folio.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller à ceux qui aiment broyer du noir. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-2243871770841000192018-07-10T00:30:00.000+02:002018-07-10T09:32:00.075+02:00L'Amant de la Chine du Nord de Marguerite Duras<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-q6kRuV_qtno/W0EhRUs1q3I/AAAAAAAACKo/5pzMphsRAY8gwuk5XI6pRAL_2om2lrsgACLcBGAs/s1600/L%2527Amant%2Bde%2Bla%2BChine%2Bdu%2BNord.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-q6kRuV_qtno/W0EhRUs1q3I/AAAAAAAACKo/5pzMphsRAY8gwuk5XI6pRAL_2om2lrsgACLcBGAs/s320/L%2527Amant%2Bde%2Bla%2BChine%2Bdu%2BNord.JPG" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>L'histoire est déjà là, déjà inévitable, </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Celle d'un amour aveuglant, </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Toujours à venir, </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Jamais oublié. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sept ans avant ce roman, Marguerite Duras publie <i>L'Amant, </i>adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud. L'auteure est furieuse du résultat et décide de réécrire la même histoire, en y intégrant des indications scéniques. Après avoir lu <i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=-zerygmvhg0">Un barrage contre le Pacifique</a></i> et <a href="http://parenthesedecaractere.blogspot.com/2018/05/lamant-de-marguerite-duras.html">l'Amant</a>, ce roman me semble faire partie d'un travail de réécriture sur le même thème, tout en se centrant sur des aspects parfois différents. C'est, à mon avis, le plus abouti des trois. </div>
<div style="text-align: justify;">
A nouveau, Duras revient donc sur cette relation autobiographique qu'elle eût, à quatorze ans, avec un chinois de vingt-huit ans, tout en esquissant les contours des relations qu'elle entretenait avec sa mère, ses deux frères, son amie de pensionnat, la très belle Hélène mais aussi, pour la première fois ou de manière plus appuyée, ce qui fait que je m'en souviendrais pour la première fois, avec Than, le beau jeune homme qui travaillait pour la famille. Là où les deux autres romans insistent davantage sur les conséquences que l'histoire entre Duras et le chinois ont pu avoir sur la famille, changeant la position de la jeune fille puisque devenue objet de désir d'un homme riche dont il serait souhaitable qu'elle devienne la femme, ce roman-ci me semble le roman du désir et plus précisément du désir transgressif. Il y a évidemment la relation entre une très jeune fille et un adulte, mais aussi entre une blanche et un chinois et ce n'est pas tout : le premier objet de désir de la narratrice se nomme Hélène et la relation entre les deux filles reste empreinte d'ambiguïté. Encore plus ambiguë mais surtout extrêmement dérangeante, ce qui n'est jamais fait pour me rebuter, est la relation entre le jeune frère et la narratrice. Il m'a semblé qu'il y avait bien plus de douceur dans ce roman que dans les précédents, notamment envers la mère. Et si le désir est présent, ce roman explore aussi, pour la première fois me semble-t'il la frontière ténue qui peut exister entre le désir et l'amour. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Aucun des deux ne se rend compte que l'amour est là. Le désir se distrait encore. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est un très beau roman que je vous conseille mais il me semble que pour l'apprécier à sa juste mesure, il faudrait avoir lu les deux précédents, moins réussis. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en 1991- 245 pages.<br />
<br />
<i>Merci à mon CDI ( je l'ai dévalisé avant de quitter le lycée).</i><br />
<i>A conseiller à ceux qui ont lu l'un des deux romans sur le même thème, ou à ceux qui veulent découvrir Duras. Ce roman me semble plus facile d'accès que Le Ravissement de Lol V. Stein. </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-36471757752694162842018-07-08T00:30:00.002+02:002018-07-08T10:45:43.182+02:00Moi par (six) mois (et sept jours)<div style="text-align: justify;">
En janvier dernier, j'avais copié l'idée du Moi par mois de<a href="https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2018/07/05/passe-ton-brevet-dabord/"> Moka </a>et récapitulé mon année. Parce que mon dernier mois a été particulièrement riche, je vais faire cette fois un bilan de mi-parcours.<br />
<br />
1. Les doigts relaxants d'une professionnelle pour commencer cette année / plein de nouveaux venus à la maison et une soirée marquée par une histoire de culotte en dentelle / premier dimanche à Houlgate: le vent, le froid, le 5 et le 18 / ravie de participer au Prix Audiolib pour la sixième fois/ un bébé qui fait craquer même celle qui disait "Moi j'aime pas les bébés"/ cinq heures de travail non-stop à deux / offrir Camus et Casares/ premier ciné à deux : une douleur dominicale / être l'instigatrice d'une surprise de départ en retraite, écrire une chanson et rassembler les chanteurs : un mois qui finit sous le signe fort de l'amitié.<br />
2. Mes filous de seconde et mon nom qui se retrouve dans un commentaire sur Youtube / le collègue qui déborde : dilemme / Machine de cirque: quel spectacle ! / une voix venue du passé sur ma messagerie / jour de neige : le besoin de dégeler de vieilles tensions / on l'écrit vraiment ce deuxième chapitre, alors ? / les tartes meringuées au citron qui font grossir rien qu'à les regarder / Prix Goncourt des Lycéens 2018, l'idée germe, le oui du chef / quand mal de vivre rime avec cynisme mais aussi avec tendresse / pas de chapitre 2.<br />
3. Mes parisiennes à Rouen: trop court ! / <i>The shape of my heart</i> : ça tangue sec dans mon petit cœur encore trop mou / Celle qui adore qu'on l'appelle "leader" et qu'on prononce son prénom à l'anglo-saxonne : un voyage scolaire au-dessus du lot / coup de cœur pour le street art de Bristol / une semaine qui commence par un coup de couteau dans le dos et une déception et qui se transforme en multiples preuves de tendresse / Bali réservé !!! / Pfiou, elle grandit trop vite cette ado / l'accident sans gravité de mon grand.<br />
4. La fin de trois ans et demi d'échanges / les ours polaires, Houlgate, la famille et l'amitié / Ce "tu nous manques" auquel je ne sais pas répondre / un concours, des bulles et un footing à la plage / un <i>Naufrage</i> qui étrangement me remet à flots / un départ en Afrique en fanfare et sous le soleil / Une amie et une prof extraordinaire, ça fait beaucoup pour une seule femme / deux invitations en bord de mer et un pétillant "Moi, je veux la journée bord de mer avec Valérie !" / Se faire applaudir par ses terminales / ce week-end cadeau que même la météo ne pouvait gâcher / neige un 30 avril !<br />
5. Une livraison de pétales et de bulles en souvenir d'un moment de grâce / parfois je me demande pourquoi je m'obstine / trois générations à Lille /<i> L'empreinte</i> de l'amitié / Camus et Casares bis / "Bon, tu ne dis pas que je te l'ai dit mais le frère de M., il a flashé sur toi. "Il a quel âge ?" "24 ans". "Ah oui, quand-même ! C'est glauque que ce soit ma fille qui me dise ça, non? " "Non, c'est flatteur." "Ah bon." / préparer l'opération "En juin, gâtons Delphine!" / se faire très peur: la première phalange n'est pas passée loin de la lame de la tondeuse (moralité : regarder ses sms en tondant devrait être puni par la loi) / mes trois premières nuits payées par l'EN et ce verdict écossais : "You don't drink wine, you don't watch TV, you're a bit scary !"<br />
6. Celle qui jouait à Sherlock Holmes et les autres qui pouffaient de rire / la Fée Clochette, ce surnom inventé par mon ancien élève devenu collègue / le César du meilleur second rôle ne sera peut-être pas pour moi mais celui des plus belles chaussures, si / mon sosie au Touquet ? / le cadeau qu'on ne m'avait encore jamais fait: ma thonoïade préférée ! / mes superbes terminales dans la lumière et mon élève qui ne veut pas que je le vois torse-nu sur scène / cette main qui prend la mienne, ce boogie woogie en talons aiguilles (décidément, ces chaussures me sont indispensables) que je ne suis pas prête d'oublier, "Bon, je préfère vous le dire tout de suite, je suis un peu pompette" / Laurent Lafitte en chair et en os esquissant quelques pas de danse, une journée amicale à Paris / le chagrin de celle qui choisit de quitter la sécurité / <i>Je t'aime, moi non plus</i>.<br />
7. "Ta mère, c'est le sang" (quand j'ai besoin d'un traducteur pour comprendre les compliments des copines de ma fille) / celui qui la déçoit / <i>Les choses de la vie</i> / Chanter <i>Porque te vas, </i>danser une rumba congolaise et entendre "Dis, tu viendras nous voir au Congo ?" le soir de <i>La Stratégie de la Rupture / </i>mes larmes d'émotion et de fierté mêlées à celles de ma Merveille : un moment qu'on n'oubliera pas.<br />
<br /></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4964656279218959275.post-72841333695549172052018-07-05T00:30:00.000+02:002018-07-05T18:47:56.541+02:00Éloge de la nage d'Annie Leclerc<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-jHV4rXlVMPs/Wz0vx132l6I/AAAAAAAACKc/ORorqB1ajXgoOFkt0yXD_x-01yik055MgCLcBGAs/s1600/Eloge%2Bde%2Bla%2Bnage.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-jHV4rXlVMPs/Wz0vx132l6I/AAAAAAAACKc/ORorqB1ajXgoOFkt0yXD_x-01yik055MgCLcBGAs/s320/Eloge%2Bde%2Bla%2Bnage.JPG" width="240" /></a><i>Dira-t'on que l'eau est trompeuse, sirène séductrice, fatale, enjôleuse ? Cette façon qu'elle a d'annuler les duretés du monde, de dénouer les conflits, de dissoudre les hostilités, d'effacer les discordes, les âges, les noms et les renoms, de résoudre tous les problèmes en un tournemain, en quelques battements de chevilles...</i></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand mon amie Nathalie a fait le grand ménage dans sa bibliothèque, elle m'a mis entre les mains un court livre qui évoque une activité à laquelle je m'adonne avec un grand plaisir, la natation. Annie Leclerc, dont le nom m'était inconnu, y parle de son rapport à la nage en y mêlant des réflexions sur la vie. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ma pratique de la natation est en fait très différente de celle de l'auteure. Elle nage le crawl alors que je ne nage que la brasse, par choix. Je comprends très bien que pour les nageurs de crawl, je ne sois pas une vraie nageuse. Moi, certains nageurs de crawl (mais rarement les nageuses) ont le don de m'exaspérer tant ils éclaboussent sans se soucier des autres. Je n'utilise ni planche, ni palme. Je n'utilise pas l'eau pour me gainer. Par contre, j'aime sentir mon dos se muscler à chaque mouvement. Et puis, et là, je rejoins Annie Leclerc, j'utilise l'eau pour me consoler, réfléchir, m'envelopper. Moi qui cours (mais je ne suis pas certaine d'aimer courir, je crois que j'aime avoir couru), je trouve dans la natation un tout autre plaisir. J'ai coutume de dire que la course me permet de passer à l'égouttoir tout ce qui n'est pas important. Quand je cours, je réfléchis, comme lorsque je nage mais un écrémage a lieu et le superflu disparaît avec mes gouttes de sueur. J'en sors les idées plus claires. Avec l'eau, c'est différent; elle est mon élément, sans aucun doute. Elle me cajole. Dans cette piscine municipale découverte dans laquelle je nage une ou deux fois par semaine entre 1300 et 1400 mètres en 45 minutes, j'ai versé des larmes il y a plus de trois ans, j'ai dû nager avec un sourire jusqu'aux oreilles parfois, j'ai préparé des cours avec une amie, discuté livres, vie, amours avec d'autres. J'y ai écris des lettres que je n'ai jamais couchées sur le papier et des sms que j'ai envoyés dans ma cabine en sortant. C'est un lieu qui fait autant partie de moi que ma chambre à coucher et pourtant, je partage cette phrase : </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Il arrive qu'on ne comprenne plus rien de cette obstination à poursuivre, à reprendre le chemin de la piscine, à se déshabiller, enfiler le maillot, se faire violence, toujours, je le souligne, pour entrer dans l'eau, même si elle annonce 28°, même si ça ne dure qu'une seconde. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Merci à Nathalie.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>A conseiller aux nageurs pour s'interroger sur leur pratique de la natation.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
Publié en 2002 chez Actes Sud. 84 pages.<i> </i></div>
Valérie Lhttp://www.blogger.com/profile/17031843251750109753noreply@blogger.com12