Il m'a fallu attendre vingt-huit ans pour éprouver chaque jour cette joie d'être en vie au petit matin, de courir pour polir mon souffle, de respirer librement, de nager sans peur et de ne rien espérer d'autre d'une journée sinon qu'elle m'accompagne comme l'on promène une ombre...
Paul, le narrateur, vit à Miami depuis quatre ans. Il n'est pas retourné en France depuis tout ce temps et n'a pas revu son père. Sa mère s'est suicidée après le suicide de son frère à elle, dont elle était très proche. Paul reçoit un appel de l'ambassade lui annonçant le suicide de son père. Il est obligé de mettre entre parenthèse son métier de joueur de cesta punta pour gérer la succession des biens de son père mais aussi le son cabinet car son père était médecin. Il a d'ailleurs fait des études de médecine avant de tout laisser tomber. Il apprend alors les étranges circonstances du suicide de son père.
Premier conseil: assurez-vous d'avoir le moral au beau fixe en commençant ce livre parce que vous vous doutez bien que si le suicide est omniprésent, on ne va pas rire beaucoup même si Jean-Paul Dubois accentue la farce autant que le drame, sans jamais verser dans le pathos bien sûr, ce n'est pas le genre de la maison. C'était un roman bien trop noir pour moi, même si j'ai aimé de longs passages, comme le suicide du père raconté par le fonctionnaire (c'est un passage pas piqué des hannetons) et d'autres sur l'activité cachée de son père que je ne peux vous révéler, ce qui est bien dommage d'ailleurs car c'est un thème important de ce roman, et que c'est un thème essentiel à mes yeux. Je ne suis donc pas franchement enthousiaste et je me demande ce qu'en ont pensé les lycéens qui l'ont lu dans le cadre du Prix Goncourt des lycéens.
Publié aux éditions de l'Olivier en août 2016- 234 p. Violette est bien plus enthousiaste que moi.
A conseiller à ceux qui ont le moral au plus haut.
Merci à Tiphanie qui m'a offert ce livre qui était dans la liste de mes envies de rentrée.
Mon moral n'est pas au plus haut ce matin, alors je passe ... merci du conseil !
RépondreSupprimerTu pourras toujours y revenir plus tard (j'espère que ta santé ne va pas trop mal).
SupprimerJ'aime bien, tu prévois quand il vaut mieux le lire... ^_^
RépondreSupprimerJe crois que pour celui-ci, ce n'est pas un détail. ;-)
SupprimerJe vais le lire celui-ci, je ne connais pas encore cet auteur et s'il y de l'humour noir...et du noir de noir... :D
RépondreSupprimerAh oui, pas de sucre, pas de lait, c'est bien du noir pur jus.
Supprimerhé hé, ça va me plaire, je le sens...:D
SupprimerJ'aime tellement Dubois... je le lirai, c'est une certitude, en espérant être au final plus enthousiaste que toi ;)
RépondreSupprimerJe pense que tu le seras.
SupprimerUn sujet terrible, je ne suis pas sûre d'avoir envie de m'y plonger en ce moment.
RépondreSupprimerJe te comprends.
SupprimerOh purée mais il n'y a que des suicides là-dedans!!! Dommage finalement que ça ne t'ait pas enthousiasmé plus que ça, en tout cas ça ne me tente pas!!! J'ai terminé chanson douce, je le digère tout doucement :)
RépondreSupprimerCelui-ci aussi, il faut le digérer! merci tout plein, Tiphanie, pour ce cadeau et pour les reste du colis.
SupprimerIl m'attend, ce sera mon premier de l'auteur... Je note précieusement ton conseil et vais attendre d'être dans le bon état d'esprit pour le lire...
RépondreSupprimerTu ne choisis pas le plus facile!
SupprimerJe reste tentée... A suivre !
RépondreSupprimerComme tu dis.
SupprimerJ'aime cet auteur et son dernier roman ne m'a pas déçue.
RépondreSupprimerJe crois que je suis la seule déçue.
SupprimerJe suis également assez réservé sur ce roman J'aime beaucoup jean-Paul Dubois que j'ai découvert dans "Une vie française" Son écriture est très attachante et très vite on croit que ses romans sont autobiographiques.
RépondreSupprimerJe suis resté sur ma faim avec un certain malaise car je n'ai jamais été suicidaire et ériger cette tendance comme un état de fait et une tendance héréditaire me semble très négatif et pessimiste.
Il y a pourtant des beaux passages : sa vie à Miami, son retour en France où il rencontre l'ami de son père.