Avant de recevoir ce roman dans le cadre du Prix Elle, j'avais lu un ou deux romans de cet auteur, suffisamment pour très vite comprendre que son univers ne rejoignait pas le mien parce qu'il mêle à son intrigue beaucoup de psychologique. Evidemment, je n'étais pas ravie de voir que j'allais devoir m'y remettre mais je suis allée jusqu'au bout sans (trop) rechigner. Le problème tout de même est que quelques semaines après lu le roman, alors que j'écris ce billet, j'ai besoin de chercher de quoi il parle car mes souvenirs sont presque inexistants et vous l'avouerez, c'est mauvais signe. Abigaël est psychologue mais une psychologue très particulière parce qu'elle perd de plus en plus les souvenirs de son passé et qu'elle souffre de cette maladie qui l'oblige à s'endormir n'importe où et n'importe quand. Elle est aussi incapable de faire la différence entre ce qu'elle vit en rêve et dans la réalité, à moins de s'infliger des blessures dont les souffrances ressenties sont des preuves qu'elle est dans le réel. En parallèle, elle aide les enquêteurs sur une histoire de disparitions d'enfants.
Mon impression après la lecture est très étrange: j'ai eu très envie d'arrêter la lecture jusqu'à la moitié, puis j'ai continué d'être agacée mais j'ai voulu savoir comment tout cela allait se terminer. Je comprends que ceux qui aiment les multiples rebondissements et qui ne sont pas gênés par le manque de crédibilité (qui mettrait sur une enquête une femme qui a de tels soucis psychologiques?) adorent Thilliez. Ce n'est pas du tout ma tasse de thé, non parce que je n'aime pas les polars psychologiques mais parce que je n'aime pas quand le trait est forcé à ce point. Et puis, les personnages sont assez manichéens. Décidément, les troubles du sommeil sont très à la mode en ce moment (Weber en avait fait le sujet de son avant-dernier roman qui n'était pas une réussite non plus).
Publié chez Fleuve Noir le 26 mai 2016. presque 600 p.
Publié chez Fleuve Noir le 26 mai 2016. presque 600 p.
A conseiller à ceux qui aiment Thilliez.
J'ai lu quelques Thilliez et j'apprécie son univers. Ses histoires me tiennent toujours en haleine et sont, je trouve, recherchées. Je viens de terminer "La chambre des morts", macabre et sanglant...
RépondreSupprimerTu n'aimes donc pas les romans "psychologiques" ??
Si, j'aime les romans psychologiques mais pas en général, pas ceux qui se centrent sur des troubles.
SupprimerPas du tout tentée... D'ailleurs je crois que je n'ai jamais lu Thilliez !
RépondreSupprimerOn vit très bien sans, c'est l'avantage.
SupprimerJamais lu, et je ne pense pas que ce soit ma tasse de thé (désolée pour ton blog sans thé ^_^)
RépondreSupprimertu es excusée. ;-)
SupprimerJ'eus été une fan de cet auteur mais j'avoie que je m'en suis un peu lassée. Je me souviens d'ailleurs au début de mon blog avoir écrit qu'il était parmi les meilleurs dans sa catégorie; j'aurais aujourd'hui révisé mon jugement. Peut-être aussi parce que j'ai élargi mon champ de lectures de polars / thrillers, et que j'ai trouvé mieux. Je te rejoins sur l'aspect manque de crédibilité (je n'ai pas lu ce titre mais je l'ai ressenti à la lecture d'autres) et le manichéisme. Ceci dit, à l'occasion, je le relirai sûrement, par curiosité, parce qu'on a quand même envie de savoir.
RépondreSupprimerIl y a de nombreux auteurs que j'ai aimés, puis qui ont cessé de me plaire. Je pense que tu as raison, on découvre d'autre univers qu'on trouve plus subtils, mieux écrits...
SupprimerJe ne connais que de nom l'auteur, j'ai déjà vu ce livre en librairie, je ne sais pas pourquoi mais la couverture me parle !
RépondreSupprimerQuand on l'a vue une fois, on s'en souvient.
SupprimerDéjà que je lis assez peu de polars alors là ça ne me donne pas du tout envie!!
RépondreSupprimerTu te doutes bien que je ne vais pas insister.
RépondreSupprimerCela fait super longtemps que je n'ai pas lu Thilliez. Je prends le temps de reprendre contact avec lui. Il a tendance à rédiger des gros pavés et c'est devenu rédhibitoire chez moi. Bises
RépondreSupprimerA mon avis, tu peux attendre un autre roman pour la prise de contact.
SupprimerC'est quand même rare de lire 'thilliez' et 'psychologie' dans le même billet ;-) En général, il se situe plutôt dans l'action !!
RépondreSupprimerDans les trois que j'ai lus, j'ai trouvé qu'il y avait une torture psychologique quand-même chez les personnages.
Supprimer