Ils sont une cinquantaine à vouloir traverser la frontière pour vivre leur rêve américain cette nuit-là. Une cinquantaine d'hommes, de femmes et d'enfants stoppés net parce qu'ils n'ont pas choisi les bons passeurs. Les projecteurs s'allument et les voilà prisonniers, de la simple marchandise pour Epitafio et Estela, les amants diaboliques.
Il est très difficile de s'attacher à qui que ce soit dans ce roman et sur un tel thème, il me semble que c'est bien dommage. Sans avoir recours au pathos, il faut laisser la place à de l'empathie. Or, le chœur des migrants est réduit à une voix sans nom, ou presque; on sent que c'est un choix mais cela m'a laissée trop à distance du texte pour que je l'apprécie. Emiliano Monge use, sciemment, de nombreuses répétitions et nomme de nombreux protagonistes par une structure qui commence dans ce style: dit cellequi aime..., tout écrit en attaché. Ces effets de style finissent par être pesants et par gâcher l'intérêt que cette histoire aurait pu avoir. C'est donc pour moi une vraie déception car le thème m'attirait beaucoup.
Publié chez Philippe Rey. Traduit du mexicain par Juliette Barbara. 345 pages. Krol est plus enthousiaste. Jostein ne l'a pas aimé non plus.
Merci au club des explolecteurs de Lecteurs.com.
Je ne le conseille à personne.
J'ai besoin de m'attacher à des personnages aussi pour apprécier un roman. Je passe ...
RépondreSupprimerTu fais bien.
SupprimerJe suis tentée malgré tes bémols, l'avis de Krol m'avait vraiment fait envie... et j'aime bien les textes durs..
RépondreSupprimerDe bonnes raisons pour te lancer.
SupprimerUn de moins à ajouter sur ma liste : merci !
RépondreSupprimerJe t'en prie!
SupprimerJe comprends pourquoi tu es restée à distance, je pense que j'aurais le même ressenti alors je vais éviter de me lancer.
RépondreSupprimerJe ne sais pas du tout s'il pourrait te plaire.
SupprimerLe sujet était attirant, en effet.
RépondreSupprimerLe sujet me tentait beaucoup. Mais le traitement qui en est fait me laisse mitigée... Je vais passer mon tour et éventuellement attendre sa parution en poche.
RépondreSupprimerRien ne presse, vraiment.
SupprimerIndéniablement.
RépondreSupprimerJe ne le retiens pas alors, pourtant un sujet pas si souvent traité.
RépondreSupprimerEh oui, c'est d'autant plus dommage!
SupprimerJ'ai lu un billet qui soulève le même problème... du coup cette lecture ne me tente pas, c'est dommage la couverture est jolie.
RépondreSupprimerJ'aime souvent beaucoup les couvertures chez Philippe Rey.
Supprimerce thème là en livre bof...c'est pas ce que je cherche en littérature
RépondreSupprimerBon, passe alors.
SupprimerJ'aurais pu me laisser tenter par la couverture et par le thème, mais je ne retiens pas ce titre...
RépondreSupprimerBon bah je passe
RépondreSupprimerTu peux.
SupprimerCela m'arrive souvent en ce moment : ne pas éprouver d'empathie pour les personnages et je trouve difficile d'adhérer à l'histoire. je sais bien qu'il y a d'autres ressorts romanesques mais l'intérêt pour les personnages me paraît important.
RépondreSupprimerSurtout sur un sujet comme celui-ci.
Supprimer