dimanche 25 septembre 2016

Les anges sans visages de Tony Parsons

On retrouve toute une famille assassinée lors du réveillon du nouvel an. Enfin, presque toute une famille car l'un d'entre eux est porté disparu, l'enfant de quatre ans. Max Wolfe, que nous avons découvert dans le très bon Des garçons bien élevés est chargé de l'enquête. Pourquoi cette famille fêtait-elle le nouvel an seuls (le père, la mère et les deux ados)? Que cachait cette famille trop parfaite? Et surtout, où est le petit garçon? La découverte de l'arme du crime, une arme servant normalement à tuer du bétail, va mener Max dans le Black Museum où il découvrira qu'un gitan a tué de cette manière une vingtaine d'années auparavant. 

J'avais beaucoup aimé l'ambiance Des garçons bien élevés, il était donc impossible pour moi de résister au second tome des aventures de Max parce que c'est un personnage attachant, comme l'est son lien avec sa fille (la mère les a quittés pour se construire une autre vie dans laquelle la jeune Scout n'a pas vraiment sa place), et parce que cette histoire qui se déroulait dans école select anglaise donnait lieu à un vrai roman d'atmosphère (en plus d'offrir un retournement final très apprécié). J'ai trouvé ce second tome très différent et j'en ressors mitigée, contrairement à celle à qui j'ai prêté ce roman qui l'a beaucoup aimé. Parmi les points forts, avouons d'emblée qu'une fois commencé, il est difficile de le lâcher: tout s'enchaîne sans temps morts. J'aime aussi beaucoup la manière dont Tony Parsons nous présente Londres qui est vraiment central au roman, sa manière de nous emmener dans un camp de gitans (et d'éviter d'être trop bien pensant d'ailleurs). J'adore la relation père-fille et là, on retrouve clairement la patte de l'auteur qu'il était avant de se tourner vers le polar et j'ai trouvé intéressant que l'auteur mette l'accent sur les risques que prennent les policiers. Mais, car il y un mais, j'ai parfois été agacée. D'abord on sent gros comme une maison que Tony Parsons a pensé à que son roman donnerait lieu à une série TV, cela se sent dans la description de scènes d'action, trop nombreuses à mon goût. Et puis, n'y voyez aucune jalousie mal placée, mais ces deux filles parfaites (ou presque), c'est vraiment trop pour moi. Malgré tout, ce roman devrait plaire à un grand nombre de lecteurs, les avis dur Goodreads le prouvent d'ailleurs. 

Publié en septembre 2016 chez La Martinière. 

Merci à l'agence Anne et Arnaud.
A conseiller à ceux qui aiment l'action, les belles femmes (plutôt blondes dans mon souvenir) parfaites ou presque et les papas gâteaux. 

14 commentaires:

  1. je tiens compte de tes bémols concernant ce 2e tome, mais vais noter "des garçons bien élevés"

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    1. Tu peux, il est très réussi. A toi de voir si tu souhaites continuer la série ensuite.

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  2. J'avais noté "des garçons bien élevés", je vais donc commencer par lui. Je verrais après pour la suite ..

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  3. Pas grand chose qui me tente à la base dans ce roman et ton avis ne va rien y changer, au contraire ;)

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    1. Evidemment, tu n'es pas la cible idéale pour ce livre.

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  4. Flûte, moi qui l'attendais avec impatience....

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    1. Il a beaucoup plu à mon avis qui avait adoré le premier, j'ai peut-être un peu fait la fine bouche.

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  5. J'ai lu Tony Parsons en VO il y a quelques années, sans grande conviction d'ailleurs, du coup même si le pitch a l'air assez sympa je ne me laisserai pas tenter.

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    1. Je me demande quelle prof d'anglais n'a pas au moins lu des extraits de Tony Parson? ;-)

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  6. J'avais noté les garçons bien élevés. Je vais commencer par le premier..

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  7. Bonsoir Valérie, j'ai lu le roman précédent de Tony Parsons qui ne m'avait pas déplu mais bon... J'attendrai de trouver celui-ci en bibliothèque. Bonne fin de soirée.

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