dimanche 11 septembre 2016

Eclipses japonaises d'Eric Faye

En 1966, un  GI américain disparaît dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corée. Début des années 1970: ce sont cette fois des japonais qui sont portés disparus mais tous ont des profils bien différents. Que peuvent avoir en commun un archéologue et une collégienne? 

Dans ce roman, Eric Faye met à jour un épisode méconnu de la Corée du Nord: l'enlèvement de japonais pour en faire des espions, voire des terroristes puisque l'une des disparues sera à l'origine de l'explosion d'un avion de la  Korean Air en plein vol. Et il faut bien avouer que c'est vraiment un épisode étonnant qui ne peut laisser indifférent, qu'on se retrouve dans la peau du GI américain ou dans celle de la collégienne. A ce titre, je ne regrette pas cette lecture mais il m'a semblé que le récit restait un peu trop froid et clinique alors qu'il y avait matière à faire un roman plus dense et chaleureux. Marie-Claude partage mon impression. 


Publié le 18/08/2016 chez Seuil- 240 pages. 

A conseiller aux amateurs d'épisodes historiques méconnus.
Merci à la librairie Dialogues

20 commentaires:

  1. Oui, je partage malheureusement à 100%!
    Très joli, le rhinocéros...

    RépondreSupprimer
  2. Je n'ai jamais lu cet auteur. Peut-être vaut-il mieux commencer par son précédent.

    RépondreSupprimer
  3. J'ai lu une fois Eric Faye, une histoire se passant ua Japon. J'en garde un bon souvenir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne garderai pas un mauvais souvenir de celui-ci mais pas un grand souvenir non plus.

      Supprimer
  4. J'ai aussi un bon souvenir d'un autre de ses romans, je vais rester sur cette bonne impression pour le moment...

    RépondreSupprimer
  5. Je pourrais me laisser tenter, malgré le côté froid.

    RépondreSupprimer
  6. Malgré tes bémols, je reste tentée. Le sujet m'intéresse fortement.

    RépondreSupprimer
  7. Réponses
    1. Je suis tout de même contente de l'avoir découvert.

      Supprimer
  8. Tiens je pensais que son roman de la rentrée littéraire dont tout le monde parle et que je ne lirai pas, était son premier

    RépondreSupprimer
  9. J'aime également ces livres qui nous apprennent. Je avais eu un gris coup de coeur pour Julie Osaka et " certaines n'avaient jamais vu la mer " ( l'exil au début du siècle dernier de milliers de japonaises aux Usa)

    RépondreSupprimer
  10. Bonsoir Valérie, je suis d'accord avec toi sur le fait que le roman manque de chaleur mais j'ai trouvé le sujet intéressant. Bonne soirée.

    RépondreSupprimer

Moi par (six) mois

En juillet, je publiais ici le résumé des six premiers mois de mon année. Il fallait bien une suite, la voici donc. Une suite, mais aussi ...