mardi 29 août 2017

Les complicités involontaires de Nathalie Bauer

.... si la fin d'une union est synonyme d'échec, elle ne l'était pas pour moi: la liberté à laquelle j'aspirais avait un goût de reconquête...

Corinne est psychiatre. Quand arrive dans son cabinet l'une des ses anciennes amies, Zoé, elle pense immédiatement la diriger vers un confrère mais Zoé lui avoue souffrir d'amnésie suite à la prise d'un médicament et Corinne ne peut s'empêcher de laisser libre cours à sa curiosité. Elle commence donc son analyse. Très vite, Zoé, qui écrit des polars, lui donne des mémos sur sa famille, sentant qu'un secret de famille pèse sur elle. 

Ce roman est divisé en trois périodes différentes. Le moment de l'analyse, le temps de l'amitié entre les deux filles et les mémos de Zoé qui concernent sa famille autour de la seconde guerre mondiale. C'est très nettement la période du présent de la narratrice qui m'a le plus intéressée parce qu'il y a à la fois une tension entre l'analysante et l'analysée qui ressemble parfois au jeu du chat et de la souris mais aussi parce que l'arrivée de Zoé dans la vie de Corinne, ou plutôt dans son cabinet, fait non seulement resurgir des souvenirs mais modifie le cours de sa vie. Le passé de la famille de Zoé ne m'a pas vraiment intéressée. C'est le lien entre les deux femmes et la manière dont on vit les événements et dont on est ensuite capable de les analyser grâce à la distance que permet le passage du temps qui sont, à mon avis, les thèmes les mieux traités. 

Publié le 24 août 2017 chez Philippe Rey. 285 p. L'avis d'Antigone

Merci aux éditions Philippe Rey et à l'agence Anne et Arnaud. 
A conseiller aux nostalgiques des amitiés d'enfance, dont je ne fais pas partie. 

14 commentaires:

  1. Je n'en fais pas partie non plus... les avis ne sont pas enthousiastes, je passe.

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    1. A mon avis, certains passages sont réussis tout de même.

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  2. Je pense qu'il pourrait me plaire mais il n'est pas dans mes priorités de la rentrée.

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  3. Les histoires de psychanalyse, très peu pour moi.

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  4. Pas nostalgique non plus, on verra donc si je le déniche en biblio.

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  5. Le sujet me tente mais tu ne me sembles pas pleinement convaincue.

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  6. Tu n'es pas plus emballée que ça, finalement... Et comme toi, la partie que j'ai préféré lire, c'est celle du présent de la narratrice.

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