A Manhattan en 1969, Werner Zilch, grand coureur de jupons, croise Rebecca dans un bar. Il en est immédiatement convaincu, il vient de rencontrer la femme de sa vie. Il n'a pas le sou mais une fortune qui devrait lui tomber bientôt dans le creux de la main grâce aux projets immobiliers sur lesquels il travaille avec son ami Marcus. Rebecca, elle, est une jeune fille fille de bonne famille. Le deuxième chapitre nous mène en Allemagne où Luisa décède, juste après avoir donné la vie à un petit garçon, Werner Zilch. Il est recueilli d'abord par des inconnus, puis par sa tante qui a quitté l'homme brutal qu'était son oncle.
L’enchâssement des deux récits fait qu'on ne s'ennuie pas en lisant ce roman, ce n'est pas pour autant que je vais vous dire qu'il est indispensable. Si j'ai d'abord trouvé amusante la fougue de Werner, ce couple glamour a fini par m'agacer, jusqu'à ce que le personnage féminin gagne un peu en profondeur quand on découvre le parcours secret qui est le sien. On y croise un certain nombre de clichés de la romance: les obstacles pécuniaires (temporaires tout de même, il ne faut pas exagérer) et familiaux à l'histoire d'amour, les secrets de famille (un caché sciemment, l'autre perdu dans la doublure d'un manteau) et le coup de foudre bien sûr. J'ai apprécié les réflexions sur le thème de la vengeance et notamment cette idée assez originale, me semble-t'il, que faire justice soi-même, c'est priver d'autres de justice.
C'est un coup de coeur pour Virginie qui participe aussi au Prix Elle.
Les grands prix du roman de l'Académie française sont assez souvent décevants, non ?
RépondreSupprimerJ'avoue que j'ai arrêté en cours de roman. J'ai trouvé que ce roman faisait un peu trop eau de rose. Pourtant, il avait commencé de manière originale :une drague réciproque à coup de pare-choc.
RépondreSupprimerIL est très eau de rose. C'est vrai que cette scène de drague m'a beaucoup plu.
SupprimerMouais bon. Pas indispensable dis-tu.
RépondreSupprimerVraiment pas.
Supprimerce livre ne m'intéressait pas du tout, mais le Prix de l'Académie Française qu'il a reçu et le fait d'avoir croié l'auteure à un salon ont attiré mon attention sur lui.
RépondreSupprimerD'après ton billet, c'est une lecture agréable, même si ce n'est pas le roman de l'année - peut-être si j'ai envie d'une lecture plus légère pour l'été...
Ca fait plusieurs années que je ne comprends pas le choix de l'Académie française.
SupprimerFinalement, tu es nettement plus enthousiaste que moi ! Rétrospectivement, je ne change pas d'avis (parfois, ça m'arrive) et je me rends compte que j'en garde déjà un souvenir diffus ... et je suis d'accord avec toi sur les clichés !
RépondreSupprimerNettement, comme tu y vas. ;-)
SupprimerDisons qu'en sautant des lignes, je suis parvenue à le finir.
Une jolie couverture. Pour le reste, je vais m'abstenir :)
RépondreSupprimerJe ne le sens pas du tout pour toi.
SupprimerLe nom de l'auteur est déjà presque un roman...
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord, j'adore ce nom.
SupprimerAh tiens, pourquoi pas?
RépondreSupprimerEt oui, pourquoi pas?
Supprimerje ne me l'explique pas : je n'ai jamais eu envie de lire cet auteur.
RépondreSupprimerEn même temps, elle n'a écrit que deux romans pour l'instant je crois. Pour peu que les thèmes ne te tentent pas.
SupprimerComme Eva, pourquoi pas s'il croise ma route au moment où j'ai envie d'une lecture distrayante.
RépondreSupprimerPourquoi pas.
SupprimerIl circule dans mon club de lecture, mais je n'étais pas tenté. Je crois que je vais changer d'avis, finalement.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûre que ce sera grâce à moi.
Supprimerun livre dont on a beaucoup entendu parler, à raison a priori
RépondreSupprimerCe n'est pas un indispensable à mon avis.
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