Daniel Ford a six ans quand il rencontre Nathan Verney. L'un est blanc, l'autre noir mais pendant longtemps, ça n'a fait finalement pas tant de différence que ça pour eux. Ils deviennent les meilleurs amis du monde. Qu'est-ce qui a bien pu mener Daniel Ford dans le couloir de la mort, condamné pour le meurtre de Nathan? C'est grâce aux conversations qui se déroulent dans ce couloir de la mort entre le prêtre et Daniel que l'apprendrons.
Les éditions Sonatine ont sorti cet été le premier roman de R.J Ellory qui était encore inédit en France. La grande force de ce roman réside dans son évocation des années 60. Moi qui travaille à la fois sur le Vietnam, plus précisément sur la question : "Le héros était-il celui qui partait pour la guerre ou celui qui fuyait?" et sur les droits civiques, j'ai trouvé dans ce roman une mine pour mes cours. Nul doute que j'étudierai certaines pages de ce roman en cours. Car si Daniel et Nathan vont s'engager dans le mouvement des droits civiques, ils vont aussi devoir se poser cette question du devoir quand Nathan reçoit son ordre de mission. Les personnages de Nathan, Daniel et du confesseur sont particulièrement réussis, je n'en dirais peut-être pas tout à fait autant du personnage féminin central mais c'est sans doute plus une question de ressenti qu'un réel reproche. C'est donc un roman que je vous recommande même si en ce qui concerne l'intrigue, tout est presque prévisible.
Publié chez Sonatine en juin 2015- 512 pages (mon édition anglaise n'en comporte que 375, je ne sais pas d'où vient la différence).
Merci à celui ou celle qui avait déposé ce roman dans la bibliothèque de troc en Bulgarie.
A conseiller à ceux qui aiment l'Amérique des années 60.
Merci à celui ou celle qui avait déposé ce roman dans la bibliothèque de troc en Bulgarie.
A conseiller à ceux qui aiment l'Amérique des années 60.
Un sujet tentant, à te lire, je note ce titre. (La différence vient sans doute de la taille des caractères ?)
RépondreSupprimerCe qui est étrange, c'est que je l'ai lu en poche en anglais, ça devrait être plus long.
Supprimerj'ai lu il y a peu de temps Les Assassins qui m'a beaucoup plu, après ton billet nul doute que je lirai également bientôt celui-ci!
RépondreSupprimerC'est bizarre cette différence énorme au niveau du nombre de pages...la mise en page a un impact, mais quand même...!
C'est ton billet qui m'a incitée à sortir ce roman de ma PAL.
SupprimerJ'adore cet auteur, j'adore ce livre !! :D
RépondreSupprimerSeul le silence reste mon préféré.
SupprimerJ'ai envie de dire pourquoi pas. Toujours partant pour découvrir un nouvel auteur américain.
RépondreSupprimerComme ce n'est pas un vrai polar (à mon avis), tu pourrais aimer.
SupprimerPériode qui m'intéresse je dois dire... Et je n'ai toujours pas lu Ellory !
RépondreSupprimerC'est peut-être le moment alors.
SupprimerJe relirai volontiers l'auteur, je retiens donc ce titre.
RépondreSupprimerPour un premier roman, c'était vraiment intéressant.
SupprimerDéjà noté, c'est un auteur auquel j'aime bien revenir de temps à autres.
RépondreSupprimerJ'en ai lu un certain nombre aussi.
SupprimerJe connais l'auteur de nom mais ce type de roman ne m'attire pas.
RépondreSupprimerJe comprends.
SupprimerJe n'ai lu cet auteur que récemment avec Les Assassins. J'ai bien envie de découvrir ses autres romans.
RépondreSupprimerSeul le silence est à découvrir.
Supprimer"A conseiller à ceux qui aiment l'Amérique des années soixante" Je crois que c'est moi, tu te doutes bien qu'il y a de fortes chances que j'apprécie ce roman!
RépondreSupprimermon seul doute, c'est que c'est un polar.
SupprimerJ'aime bien ses livres en général, je lirai sûrement ce livre un de ces jours.
RépondreSupprimerBien, je lirai ton avis donc.
SupprimerPas encore lu l'auteur mais j'en ai trois dans ma PAL, mais pas celui-ci, dommage ! Je verrai lorsque je l'aurai découvert.
RépondreSupprimerJe me demande bien par quoi tu vas commencer.
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