Ari Thor vient de finir ses études et pour son premier travail de policier, obtient un poste loin de Reykjavik et de sa petite amie, dans un coin bien perdu de l'Islande, Siglufjördur. Dans cette bourgade où il ne se passe, lui dit-on, jamais rien, une série d'événements se produit: un vieil écrivain meurt, une femme est agressée et on entre dans la maison d'Ari (on ne peut pas dire par effraction puisque les habitants de Siglufjördur ne ferment par leurs portes à clé).
Ne vous fiez pas au bandeau qui tente de faire passer Ragnar Jónasson pour l'héritier d'Indridason. Il n'y a aucun lien entre les deux écritures et univers. Ragnar Jónasson est sans doute plus proche d'Agatha Christie et des who ddunit, cherchant à mettre en place des indices et non à questionner l'Islande contemporaire. Ce n'est pas un polar littéraire, c'est un polar tout court, avec comme toile de fond un village perdu en Islande. Ce n'est pas assez pour me donner envie de suivre l'auteur, mais ça le sera peut-être pour vous.
Publié le 12 mai 2016 - 352 p.
Merci aux éditons de La Martinière.
A conseiller à ceux qui veulent ressortir les écharpes.
Ne vous fiez pas au bandeau qui tente de faire passer Ragnar Jónasson pour l'héritier d'Indridason. Il n'y a aucun lien entre les deux écritures et univers. Ragnar Jónasson est sans doute plus proche d'Agatha Christie et des who ddunit, cherchant à mettre en place des indices et non à questionner l'Islande contemporaire. Ce n'est pas un polar littéraire, c'est un polar tout court, avec comme toile de fond un village perdu en Islande. Ce n'est pas assez pour me donner envie de suivre l'auteur, mais ça le sera peut-être pour vous.
Publié le 12 mai 2016 - 352 p.
Merci aux éditons de La Martinière.
A conseiller à ceux qui veulent ressortir les écharpes.
ça ne le sera pas pour moi non plus, non. En plus j'ai cru comprendre que c'était une traduction de la traduction anglaise et non directement de l'islandais (je ne sais pas si ce que je dis est très clair !!!), ce qui est quand même un gros bémol je trouve.
RépondreSupprimerCe procédé est très étrange. Je crois qu'Indridason avait aussi choisi cette solution pour un roman récent alors qu'il a un excellent traducteur de l'islandais au français.
SupprimerDeuxième billet un peu tiède que je lis sur ce polar. Bon, je vais laisser de côté pour le moment.
RépondreSupprimerJe ne vais pas insister.
SupprimerMon fils l'a lu et il l'a trouvé "pas mal" selon son expression.
RépondreSupprimerIl part en Islande ce mois-ci et il a prévu de passer dans le village dont il est question.
Je viendrai prendre son avis sur ce pays.
SupprimerKeisha n'était pas super conquise non plus même si elle l'a lu sans trop rechigner. Contournable donc, a priori...
RépondreSupprimerTout à fait contournable, oui.
SupprimerTu sais pourquoi les polars Islandais sont tellement à la mode depuis quelques temps ?? J'avoue ne pas savoir ! :D
RépondreSupprimerPeut-être parce qu'Indridason a fait de ces polars islandais bien plus que des polars.
SupprimerL' Islande est à la mode en général, pour le pays, le tourisme et du coup les polars. C'est surtout ça je crois, ce qui n'empêche en rien aux auteurs d'être bons !
SupprimerMon avis est assez mitigé aussi. Sympa, sans plus. Et je n'ai pas ressenti le besoin d'une petite laine, je n'ai pas senti l'hiver islandais (c'est ballot)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on a presque envie d'avoir froid en ouvrant un polar islandais.
SupprimerLes avis ont l'air d'aller dans le même sens, je vais donc passer sans regret.
RépondreSupprimerJe viens de lire un avis positif.
SupprimerDe mon côté, j'ai frissonné, et en plus, j'en redemande... Mais je suis toujours contente de lire un avis différent ;-) Bon we !
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