jeudi 27 avril 2017

L'expédition de Monica Kristensen

Knut Fjeld reçoit un appel au secours provenant d'une expédition norvégienne en difficulté. Un hélicoptère est envoyé pour les secourir, mais il ne rentre qu'avec un blessé, les autres membres de l'expédition refusant de renoncer à leur projet. Les chiens sont retrouvés morts et très vite, on comprend que le blessé a en fait été empoisonné. Knut reste sur place, même si cela ne plait pas du tout aux hommes qui composent encore l'expédition.

Ce polar écrit par une glaciologue est en fait un hommage aux grands explorateurs. Les membres de l'expédition sont tout le contraire d'explorateurs chevronnés, ils partent sur un coup de tête, suite à une idée lancée en l'air. Ils privilégient le contact avec les médias à l'organisation des détails. C'est grâce au contraste avec les expéditions de Robert Peary et aux lectures de certains membres de l'expédition que l'auteur rend hommage à ces explorateurs du passé, appuyant sur tous les moments difficiles, de la préparation à ... l'amputation! Car il faut le savoir, en lisant le chapitre de la gangrène, on a presque l'impression de sentir les odeurs en plus de visualiser la scène. C'est une scène très réaliste. Si ce que vous aimez d'un polar, c'est un suspense palpitant, alors il faut passer votre chemin. Moi-même, qui aime les ambiances plus que le suspense, je n'ai pas été totalement emballée mais j'ai aimé l'ambiance glaciale de ce roman. 

Publié chez Gaia polar en septembre 2016. 270 pages. 
Traduit du norvégien par Loup- Maëlle Besançon. 

Merci au prix des lectrices de Elle.
A conseiller aux amateurs de grand froid. 

                                                       


                                                

8 commentaires:

  1. ouh ça aurait tout pour me plaire, quels ont été tes bémols alors?

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    1. Je dirais que parfois, c'est peut-être un peu lent et répétitif.

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  2. J'ai lu beaucoup de récits de montagne et d'alplinisme à uné époque. Mais pas des polars !

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    1. Il est classé dans les polars mais franchement, ce n'en est pas vraiment un.

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  3. Je vais en rester à mon séducteur norvégien pour l'instant.

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    1. Tu as bien raison, on n'a pas envie de le quitter.

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  4. ça ne me tente pas plus que ça, pourtant les récits liées à la nature m'intéresse plus qu'avant.

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