samedi 16 juillet 2016

Pause

J'avais prévu de vous mettre de belles photos de la côte normande, de la Bretagne, de Stockholm pour vous annoncer ma pause estivale. Ce billet ne sera qu'une immense pensée pour ceux qui souffrent, parce qu'on a nous aussi connu cette fois-ci et/ou celle d'avant la peur de ne pas revoir quelqu'un qui était (presque) au mauvais endroit au mauvais moment. Et qu'on n'arrive presque plus à se réjouir quand les nouvelles arrivent enfin, finalement bonnes. Parce que nous ne sommes plus immunes à la peine à des autres, parce que l'autre peut être nous, demain et qu'on ne peut plus faire l'autruche et l'ignorer.
Si ce qui s'est passé à Nice pouvait enfin faire réfléchir les médias et les utilisateurs des réseaux sociaux qu'il faut vraiment stopper cette escalade de rumeurs et de commentaires inutiles, on pourrait peut-être cesser d'ajouter la honte à la douleur. Parce que chaque événement nous tue à petit feu, que nous restera-t'il quand nous aurons perdu la dignité? Celle de ne pas surenchérir, de ne pas mettre tout le monde dans le même panier et de ne pas se rejeter les fautes les uns sur les autres.
















7 commentaires:

  1. Ton billet reflète ce que je pense moi-même. Coté politique et journalistes, je ne pense pas que l'auto-critique soit au programme, hélas.

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  2. Oui, tu as bien dit les choses, taisons-nous et réfléchissons. Belle pause estivale à toi.

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  3. Au-delà de tes mots justes et de cet événement tragique, je te souhaite une pause des plus rassurantes, apaisantes et épanouissantes.
    Je t'embrasse.

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  4. Contre cette spirale de la violence, les paroles de paix sont précieuses, et aussi la force du "non".

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  5. Malgré tout j'espère que tu passes de bonnes vacances. Difficile de ne pas y penser malgré tout, dans une rue piétonne bondée, un son et lumière sur la cathédrale, la file d'attente d'un manège à sensation ... A bientôt Valérie, ressource-toi bien!

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